Thérapie de couple!!!!

Cela faisait une semaine que James était de retour au commandement de son vaisseau après avoir passer plusieurs jours dans les cellules du Support. Il avait malgré tout eu de la compagnie grâce à Freeman et à Stasi. Bien qu'il avait apprécié d'échanger quelques mots avec eux, il aurait beaucoup mieux parler à Jackson. Il en avait long à lui dire à ce petit salaud qui se trouvait bien intelligent d'être amiral maintenant.

C'est dans cet état d'esprit qu'il était revenu à son commandement. Dans sa tête, pesait l'idée d'une douce vengeance sur Adam. Alors qu'il y réfléchissait, son officier en second, Spencer, entra puis se mit au garde-à-vous.

- Qu'est-ce que vous voulez lieutenant?

- Monsieur, l'Amiral de flotte Jefferson veut vous parler sur la COM3.

- Pourquoi ne me l'avez-vous pas dit sur ma COM privée!?

- C'est que...votre COM est désactivée mon capitaine.

James paru quelque peu gêné et il chassa prestement le lieutenant hors de ses quartiers avant d'activer la communication avec son supérieur. Ce dernier commença:

- Bon capitaine, je n'irai pas par quatre chemins pour vous dire ceci. Vous êtes conviés sur Reach pour rencontrer le psychologue de la base, le docteur Hernan Grober.

- Hein!!!! Qu'est-ce que vous me chantez là Jefferson? J'ai pas besoin d'un psy!

- Je pense que oui. Votre récente altercation avec le sous-amiral Jackson en est la preuve. Étant donné que je vous ai tous les deux sous mes ordres et que vous ,capitaine, contrôliez le pire équipage du CSNU, j'ai peur que vous ne vous en serviez pour assouvir l'une de vos nombreuses vendetta personnelles.

- Quoi!? Jamais je n'ai utilisé les ressources du CSNU pour parvenir à mes objectifs!

- Faux....pour exemple, trois ans avant votre renvoi de la Navy, vous avez utilisé l'ensemble de votre équipage pour détruire un camp de base rebelle qui vous avait volé votre commande d'alcool!

- C'est vital en temps de guerre! Ça remonte le moral des troupes....

- Mais ce n'est pas la seule fois Wallace! J'en ai encore des tas! Ma décision est irrévocable. Je veux vous voir dans son bureau dans deux semaines. Fin de transmission.

James était quelque peu troublé. Jamais il n'irait là-bas....jamais.

- James tu dois y aller!

L'IA de son vaisseau venait de se matérialiser devant lui. Suite à ce qu'elle venait de dire, il lui répondit:

- Mais pourquoi?!

- Parce qu'il est essentiel que vous vous réconciliez.

- Non.

- James bordel de merde tu vas y aller et ce parce que je t'en donne l'ordre! Ton orgueil est vraiment mal placé!

Pour la première fois de sa vie, il venait d'avoir peur. Ce n'était pas la première fois que son IA lui donnait un ordre et cela l'inquiètait un peu. En fait, ce n'était peut-être pas une si mauvaise idée....peut-être.

Adam était de retour sur Reach, et son vaisseau était en réparation. Il était dans le centre commandement quand Légion se matérialisa devant lui. Cette tête de mort vivante était effrayante et tellement intéressante ...

-Capitaine, une COM vidéo avec Amiral Jefferson immédiatement.
-Allez y.

La tête souriante de l'Amiral apparut sur l'écran principal.

-Bonjour Jackson.
-Bonjour Amiral !

Il avait l'air de regarder la nouvelle insigne de Jackson, son insigne de Sous-Amiral.

-Vous l'aimez ?
-Oh bien sûr que oui ! fit Jackson avec une large sourire.
-Alors j'ai quelque chose à vous demander ...
*C'était obligé ...*
-Vous allez voir un de mes amis, le docteur Hernan Grober.
-Un docteur ?
-Un psy, si vous préférez.
-Écoutez Amiral, je voit un psy trois fois par semaines, je crois que ...

L'action se répéta, l'Amiral fixa l'insigne de Jackson.

-Vous l'aimez ?
-C'est bon j'ai compris Amiral. A vos ordres !

Ils se firent un bref salut et l'écran se coupa. Un visite chez le psy ? Diantre ! Bon tant pis, il avait du temps, son vaisseau subissant des réparations.

James arriva sur Reach à la date du rendez-vous. Il s'était résigné à passer d'interminables heures dans un bureau stupidement arrangé à se faire poser des questions stupides sur sa santé mentale. Il aurait bien sûre donné n'importe quoi pour éviter cette rencontre mais bon...il y avait de très forte pression qui pesait sur lui.

Il laissa le commandement de son vaisseau à Spencer et autorisa son équipage à profiter de son rendez-vous pour optimiser le vaisseau et prendre du repos. Bien évidemment, il ne s'attendait pas vraiment à ce que son vaisseau soit optimisé!

Il quitta son navire et atterit sur la base principale de la planète. Ensuite, il se dirigea vers le bureau du docteur Hernan Gober. Lorsqu'il arriva, il constata la présence d'une dizaine de marines à l'entrée. Putain, ils en déploient des moyens pour protéger un petit psychologue. Ils ont peur de quoi! Il entra dans l'établissement et se dirigea au dernier étage et remarqua les quatres autres gardes devant la porte. Ceux-ci le remarquèrent et semblaient l'avoir reconnu car l'un d'eux dit:

- Ils vous attendent mon capitaine.

Comment ça ''Ils''!? Ils étaient plusieurs là-dedans? Wallace entra et la porte se referma derrière lui. Il entendit même le verrou s'enclencher. Il regarda alors devant lui et vit le docteur Gober assi sur sa chaise devant un canapé où était assi un petit homme grassouillet. James était sûre de l'avoir déjà vu quelque part...mais où? En s'approchant, il reconnu Adam Jackson. La petite enflure était là! Le salopard qui avait osé le mettre en cellule se trouvait là. James était tiraillé entre l'envie de le tuer ou de partir. Il s'apprêtait à quitter lorsqu'il se souvint des quatres hommes armés derrière la porte et des autres partout à travers le bâtiment. Ce salaud de Jefferson l'avait bien eu!

James était prisonnier du bureau. Il regarda Le docteur Hernan et lui cria:

- Espèce de salopard! Pourquoi cette guenon de Jackson se trouve dans ce bureau!? Je pensais que je devais vous rencontrer pour discuter de ma santé mentale et non pour voir cette boule de 300 livres vous racontez son enfance de merde!

Le docteur se redressa calmement et regarda longuement Wallace pour laisser le temps à celui-ci de se calmer et lui dit:

- Mon cher monsieur Wallace, l'amiral Jefferson vous a envoyé ici pour que vous vous réconciliez car il en va de la coordination de la flotte. Alors vous quitterez cet pièce lorsque cet objectif sera accompli. Bon maintenat=nt prenez un siège et si vous le voulez bien, laissons monsieur Jackson prendre la parole et dire ce qu'il vous reproche.

- Espèce de salopard! Pourquoi cette guenon de Jackson se trouve dans ce bureau!? Je pensais que je devais vous rencontrer pour discuter de ma santé mentale et non pour voir cette boule de 300 livres vous racontez son enfance de merde!

Adam se leva de son siège avec l'air d'un enfant contrarié en pointant du doigt Wallace :

-Hé ! Je suis pas gros ! J'ai de gros os, et un petit peu d'enveloppe !
- Mon cher monsieur Wallace, l'amiral Jefferson vous a envoyé ici pour que vous vous réconciliez car il en va de la coordination de la flotte. Alors vous quitterez cet pièce lorsque cet objectif sera accompli. Bon maintenat=nt prenez un siège et si vous le voulez bien, laissons monsieur Jackson prendre la parole et dire ce qu'il vous reproche.

Adam regarda le docteur d'un air interrogateur.

-Hum ... vous m'avez donc piégé doc.
-Pas du tout, je ne vous est juste pas précisé certains détails.
-Pas question que je reste une minute de plus avec ce gros lard et son enfance pourrie !
-Toi ta gueule ! Fasciste !

La scène, vue d'un oeil extérieur devait avoir l'air d'une chamaillerie entre deux enfant, et un copain essayant de raisonner les deux.

-Calmez vous, Jackson je vous écoute.
-Hum je reproche à ce sale con d'être toujours à râler, c'est un extrêmiste, il devrait balayer le pont de mon vaisseau, pas être capitaine de la Navy !

Le psy se prit la tête entre les mains. Ça allait être long.

James sentit très bien que Jackson l'insultait et il n'allait vraiment pas se laisser faire. Il regarda le docteur et dit:

- Bon c'est à moi maintenant!

- Allez-y monsieur Wallace nous vous écoutons...Que reprochez-vous à votre ami?

- Pour commencer, c'est pas mon ami....je choisi seulement des amis qui peuvent suivre une bonne cadence et qui ont pas de la difficulté à mettre un pied devant l'autre tellement l'effort est énorme. Ensuite, si moi je suis un extrémiste, Jackson est l'exemple parfait du petit con qui sait jamais quoi faire quand la situation dérape. Il a peur des conséquences de ses actes et prend des années pour agir! Comme si la situation se calmerait seulement en l'évitant.

- Hey, tu oublies que c'est g^râce à moi si ton derrière de connard est toujours debout! C'est moi qui est réussi à nous sortir de Balaho en vie!

James éclata de rire avant de reprendre sérieusement:

- Revenir en vie! Pour ça, il a fallu que je te sauve au moins trois fois et à cause de ton surplus de poids, on s'est fait repéré plus facilement que si j'aurais envoyé un télégramme chanté aux Covies!

Adam se releva et le rouge lui monta au visage. Dans peu de temps, les deux hommes en viendraient au coup. Chose qui pourrait être très amusante d'ailleurs.

-Je ... Je ...

Les larmes vinrent aux joues d'Adam, qui se mit à pleurer. Il partit dans un coin d'une pièce.

-Je ... suis ... pas ... GROS!!!

Au même moment il envoya un bouquin à la figure de Wallace qui se le reçu, pleine poire. Ce dernier prit une statuette qu'il lança sur Adam, et qui rebondit sur son gros ventre. Adam essuyait ses larmes. Wallace prit une photo sur le bureau du psy et l'envoya sur Adam. Son jet se perdit sur l'étagère au dessus d'Adam qui fit dégringoler plusieurs livre sur sa tête. Adam poussa un petit cri.

-CALMEZ VOUS MESSIEURS !

Le calme revint un instant, ou Wallace et Adam fixèrent le docteur, se fixèrent eux même, et continuèrent à se lancer des objets.

Wallace était fou de rage. Il leva une chaise et la balança sur Adam mais ce dernier réussit à l'esquiver en se jetant au sol. La chaise se dirigea alors vers une fenêtre et après l'avoir fait éclater, termina sa course tout en bas de l'immeuble. À cause de son poids, Adam avait beaucoup de mal à se relever et James vit que le moment était parfaitement choisi pour lui foutre une râclée.

Mais alors qu'il allait s'exécuter, deux marines entrèrent dans la salle et sautèrent sur Wallace pour le maitriser. Jackson profita de l'occasion pour foutre son poing dans l'estomac de son vieux compagnon. Adam étaait visiblement fier de son coup et ne s'attendait pas à recevoir une riposte. Wallace réussit à se dégager un bras de l'emprise d'un soldat et envoya son poing rencontrer la joue de son opposant.

La force du coup envoya de nouveau Adam au sol. Il avait l'air pitoyable avec ses larmes qui coulaient de ses yeux et de son surplus de poids. Pendant un moment, Wallace eut pitié de lui. C'est à ce moment, que le docteur réagit:

- Non de dieu! Arrêtez tout de suite ces enfantillages! On dirait deux gamins....essayez donc de règler vos problèmes comme des adultes au lieu de vous battre. Marines, menottez ces deux hommes à cette table et ensuite veuillez sortir.
- À vos ordres monsieur.

Les marines s'exécutèrent et maintenant la situation revint au calme. Par contre, le bureau avait l'air d'un vrai champ de bataille. Le Doc regarda autour de lui puis s'adressa à Wallace:

- Bon...maintenant que nous savons ce que vous reprochez à Adam, dites-nous ce que vous appréciez chez lui.
- Rien.

Le Doc soupira puis adressa la même question à Adam et celui répondit:

- Son silence.
- À bon et pourquoi?
- Parce que les moments où il ne dit rien, se sont les moments les plus agréables!
- Espèce de salopard!!!

James se précipita sur Adam mais il lui manquait quelques centimètres pour pouvoir l'atteindre et l'étrangler avec sa main toujours libre.

-Espèce de salopard!!!

Adam sourit, ce salaud ne pouvait plus rien contre lui. Le médecin s'adressa à Wallace :

-Adam, si vous avez collaborés ensemble à l'époque, c'est que vous vous aimiez bien. Donc vous lui trouviez quelque chose de bien en lui. Quelle était cette chose ?

Adam fit une moue d'indifférence :

-A l'époque j'étais con.
-Bordel de dieu ! Enculé !!

Adam essuya ses larmes.

-Adam, parlez moi de votre enfance.
-Écoutez doc, je parle déjà de ca 2 fois par semaines.
-Une fois de plus ou une fois de moins ...
-Hé bien j'ai été trouvé dans les décombres d'une usine, une bataille avait eu lieu pas loin. Je n'est jamais connu mes parents et jamais su si j'avais des frères et sœurs.

Wallace marmonna quelque chose mais Adam ignora ceci. Il avait du mal à retenir son émotion.

-Un homme m'a élevé tout seul, et j'ai fait des bêtises, je suis allé en prison pour jeunes délinquants.
-Et c'est à partir de ce jour ci qu'il a mangé jusqu'à devenir obèse.

Tout ceci le dépassait, Adam se remit à sangloter bruyamment. Il regarda Wallace avec ses yeux gonflés et rouges pleins de larmes :

-T'est ... pire que c'est que je .... je croyais.

Alors qu'Adam s'attendait à une réplique raillante de James, celui ci ne dit rien, le regardant dans les yeux, la bouche à moitié ouverte. Peut être regrettait il ce qu'il venait de dire. Un silence brisé par les sanglots d'Adam pesa pendant une dizaine de secondes.

-Et vous Wallace, qu'elle était cette étincelle en lui qui a différenciée Adam des autres capitaines à l'époque ou vous l'avez connu ?

James avait hésité à lancer une vanne à Adam et cela le troubla. Au fond de lui, il savait qu'il avait été trop loin mais ne voulait pas le reconnaitre. Lorsque le Doc lui posa la même question, celui-ci répondit:

- Doc, y'a absolument rien de bon dans cet....

Il hésitait. Mais non de dieu, qu'est-ce qui se passait avec lui?! Il n'allait tout de même pas se soucier de ce gros tas! En fait, James n'avait pas vraiment de bonnes raisons de le détester.

Voyant qu'il hésitait, le docteur Grober sauta sur l'occasion en insistant davantage:

- Allez James...dites-le nous. Tout ce que vous direz restera totalement confidentiel. Ce qui se dit dans ce bureau, reste dans ce bureau.
- Et bien...malgré sa corpulence, il avait un petit air d'intelligence qui le rend différent des autres tarés de la Navy. De plus, il arrête pas de se foutre dans des bordels pas croyable et de toujours s'en sortir. Il possède les qualités que je n'ai pas et c'est surement la raison pour laquelle je tente de prendre un certain exemple. Bien sûre, niveau tactique et mission sur le terrain, il reste un gros nul mais son intelligence lui permettera surement de remédier au problème...d'ici plusieurs années.

Ces quelques mots épatèrent Jackson qui n'en avait jamais entendu de semblable de la part de Wallace. Même James n'en revenait pas. Les occasions où il avait dit pareille chose pouvait se compter sur les doigts d'une main.Quant au Doc, celui-ci était ravi. Ils avaient considérablement avancé avec les aveux du capitaine et ce n'était plus qu'une question de temps avant que la réunion tire à sa fin.

- Bon et si vous nous disez maintenant quel est la petite étincelle qui vous a fait aimer James, monsieur Jackson?

-Bon et si vous nous disiez maintenant quel est la petite étincelle qui vous a fait aimer James, monsieur Jackson ?

Jackson était toujours sous le choc des propos de Wallace. Forcément, un des hommes les plus cynique de la flotte venait de lui faire un compliment.

-Je ... A l'époque, c'est lui qui m'a remis mon diplôme lorsque je suis sortit major de ma promotion. Il à été plus que décourageant en me disant que j'allais mourir dans un de mes premiers combats. Puis y'a eu cette embuscade covenant, et Wallace était avec moi. Il se battait bien, sa tactique était un peu folle mais efficace. On a ensuite bu quelques coups ensemble, on appris à se connaitre.

Il s'arrêta un instant pour se remémorer ces soirées ou Wallace et Jackson avaient bu des whisky.

-Il m'a ensuite aidé sur Balaho ....

Comprenant que si il racontait cette histoire il viendrait aux évènements qui les avaient amenés ici, il décida de ne pas en dire plus.
Adam regardait le bout de ses pied, et n'osa pas croiser le regarde du Capitaine Wallace, comme un petit garçon venant d'avouer son amour pour une fille.

Wallace fut très surpris des propos de Jackson. Il n'avait aucune idée de ce qu'il pensait de lui. Néanmoins, les compliments le touchèrent énormément mais il n'en laissa rien paraitre. Ce n'étant pas le moment pour se montrer encore plus faible qu'il ne venait de l'être. Le Doc voyant enfin le bout de cette rencontre, décida de porter le coup final:

- Et maintenant, qu'est-ce que vous pensez de vos relations? Pensez-vous que votre différend sur Balaho doit affecter toute votre amitié?

James réfléchi quelques instants et conclu rapidement:

- En fait, j'crois pas vraiment. Jamais on aurait dû en arriver là mais je sais que mon tempéramment impulsif n'aide pas toujours.
- Hum...mouais tu as raison James. On avait une bonne amitié avant. On devrait se pardonner.
- Mouais...mais j'avais tout de même raison de vouloir détruire la planète. Si tu m'aurais laisser faire, les trois quarts de leur population aurait été irradiquée et cela les auraient totalement démoralisé! Selon moi, t'as manqué à ton devoir Jackson!
- J'te l'ai déjà dit, je ne veux pas être responsable d'un génocide!
- C'est pas un génocide...c'est des Covies bordel! C'est ce genre d'acte qui donne la victoire sur l'autre camp.
- Non, c'est ce genre d'acte qui nous amène à devenir comme notre ennemi. Des barbares sanguinaires!

Malgré la subtilité de la remarque, James repéra la comparaison et se senti insulter. Il commença alors à monter le ton d'un cran en disant:

- Tu me traites de barbares Jackson!
- Essaie de nier Wallace!
- Espèce de gros connard de fils de pute!

Les insultes recommencèrent à fuser de toute part au grand désarroi du docteur Grober qui laissa échapper un grand soupir de découragement. Il attendit quelques secondes puis lança:

- Vos gueules bordel de merde! Je vois tellement pas ce que je peux faire pour vous aider! On dirait que c'est génétique chez vous deux! Y me reste juste une solution: Vous allez partir tous les deux faire une putain d'activité en plein air et surtout, seul et perdu quelque part! Le plus loin possible de moi!

Sur ce, le Docteur se leva et laissa les deux hommes menottés seul dans la chambre et complètement décontenancé par les agissements du psy. Il semblerait bien, que leur problème de relation était loin d'être réglé.