Remise en forme musclé

Ahh, il a pas ret'nu son coup au bide, ce vieux sadique !. Je flache pas trop mais ça fait souffler du venteux d'mon estomac, ça, c'est pas bon. Je prend son arme et je suis le troupeau, comme d'hab quoi. encore je repense aux remarque de ce guignol de Santos, il s'excite depuis une heure, le mec ! A la filoute, je murmure entre mes dents.

"...' foiré...."

Après la sympathique petite balade que notre charmant instructeur nous avait fait faire, nous passâmes à la classique chasse à l'homme, visiblement l'instructeur avait déjà choisit sa victime. Cette même victime avait déjà subie le "professionnalisme" de l'adjudant. En effet l'atypique ODST, situé devant moi, fut abordé -et par la même occasion raillé- par l'instructeur. Je ne compris pas tout ce qu'il lui disait mais j'en avais assez entendu, cet instructeur de malheur commençait vraiment à m'énerver. J'espérais sincèrement que cet ODST serait à la hauteur de sa réputation, d'une part, je n'aimais pas les chasses faciles, d'autre part, il ne semblait pas s'être fais que des amis parmi les quelques personnes s'exerçant ici même.

- Spécialité soldat, fit-il un sourire, se voulant supérieur, aux lèvres.
- Close-combat, ajoutais-je froidement.

Pour seule réponse il me tendit un pistolet-mitrailleur M7 pour ensuite d'occuper de son client suivant. Son chef, ce satané adjudant, envoya l'étrange ODST dans la structure adjacente, une fois celui-ci entré, il se saisit de la radio posée à coté de lui. Il annonça à notre proie le temps qu'il lui restait à tenir seule dans son labyrinthe, à savoir quatre minutes. Après avoir confié son arme au dernier soldat, qui n'était d'autre que celui qui nous avait nous-même servit, déposé sa radio sur la table adjacente, l'adjudant se tourna vers nous et se racla la george deux ou trois fois histoire qu'on l'entende bien.

- Vous partez dans une minute trente bande de bleu-bites !

Sympathique comme phrase dis donc, on sent que sa maman l'a bien éduqué ! Plutôt que prononcer cette phrase qui m'aurais valu je ne sais quel châtiment je répondis avec les autres, sur mon ton le plus mielleux :

- Chef, oui chef !

Quel bande sous-merde, ses soldats ne méritaient même pas d’être caporal, à part peut-être Ost, mais cet homme n’appartenait plus au CSNU désormais, mais seul James et ses hommes le savaient. Le rebelle s’en sortait bien pour l’instant et les autres idiots n’arrivaient même pas à le débusquer dans le labyrinthe. James se dirigea vers une passerelle d’observation surélevé où on pouvait observer tout le labyrinthe et les soldats s’y promenant. L’adjudant était là, il faisait vraiment pitié, cet homme ne savait rien faire. Mais le spectre n’en dit rien. Il se contenta de lui adresser un signe de tête de salut et lui ordonna :

- Retirez votre tireur d’élite, adjudant !

Le soldat regarda l’homme du SRN avec une drôle de tête avant de bégayer :

- Mais…vous…..

Le spectre du SRN le prit par la gorge de ses deux mains et approcha sa tête de la sienne en lui gueulant dessus :

- Vous allez retirer votre misérable tireur d’élite et laissez faire les pros !

James le relâcha en lui mettant deux tapes sur l’épaule, un signe d’avertissement que si la prochaine fois qu’il hésitait c’était l’affiliation en zone covenante. L’adjudant donna l’ordre à son sniper d’élite de se retirer et le spectre contacta ses trois tireurs d’élites :

- Messieurs, visez et tirez à balles réelles sur le rebelle ! Un traqueur a été installé sur sa combinaison , regardez votre HUD!

Les snipers étaient positionnés sur des plates-formes semblables à celle où se trouvait le spectre. Les snipers du SRN ne risquait rien vu que les balles de Will étaient enfaite des balles à blancs.

Putain c'était quoi ce foutu labyrinthe ? Impossible de s'y retrouver ! Ça faisait je ne sais pas combien de temps que je me baladais dans cet endroit. Enfin "baladais", c'est un bien grand mot, je tournais plutôt en rond. Cet ODST, en tout cas, se cachait très bien, aucun bruit, aucun reflets, je n'avais strictement rien vu jusqu'à présent.

- De toute façon si il y a une chose que ces ODST savent faire c'est se planquer, murmurais-je à voix basse comme pour me rassurer.

En fait, plus j'y réfléchissait et plus son uniforme me rappelait quelque chose. Quelque chose que j'aurais préféré oublier à vrai dire. Je marchais maintenant sans volonté, plongée dans mes pensées., je ne faisais plus vraiment attention où je mettais les pieds. Cet ODST m'était en fait vraiment familier, sa cagoule me rappelais les évènements de l'installation 01, évènements dont je voulais sincèrement ne pas me rappeler. Était-ce pour cela que ce souvenir était si flou ? Malheureusement pour moi, ce n'étais visiblement pas mon jour, puisqu'une corde traitresse m'attendait à quelques mètres. Occupée à fouiller ma mémoire je ne la remarquai pas et, bien sûr, je tombai à la renverse, face contre terre. Le choc m'avait légèrement sonnée, ayant trop mal à la tête pour me lever je me mis sur le dos. C'est sûrement ce qui me permis de comprendre se que se tramait ici et ce que je vis me sidérai : un sniper sur une plateforme armait son fusil, et au bruit que faisait la chambre de l'arme ce n'était sûrement pas des balles en caoutchouc qu'il allait tirer. Croyant au départ que l'instructeur avait décidé de nous éliminer je me relevai d'un coup, prête à m'enfuir. Cette période de stress fis cependant son effet puisque, inconsciemment, j'étudiai l'armure du tireur d'élite : aucun emblème, aucun galon, rien. Je ne mis pas vraiment de temps à comprendre ce qui se tramait, et un flash me revînt tout à coup : le désert de l'installation 01, les floods, le moment où j'avais crue mourir et où cet ODST m'avais sauvée la vie puis le moment où un colonel de l'ONI avait totalement pété les plombs et quand ce même ODST avait essayé de le maîtriser. La vérité me revigora tout d'un coup, chassant la frayeur de certains de mes souvenirs. Cette vérité n'était pas vraiment difficile à deviner, du moins le pensais-je, car apparemment ce même officier voulait se venger et cet ODST risquait d'y passer ! Ravalant ma haine contre les ODST et ne voulant pas laisse cette dette non remboursée, je m'élançai en courant dans le labyrinthe, prenant la direction approximative que le tireur regardait.

- Je souscris toujours des dettes avec les mauvaises personnes, me plaignais-je en courant.

Après moins de quinze secondes de course j'aperçus ma cible originelle. Ne voulant pas pinailler j'hurlai :

- A terre !

Il ne m'aurait sans doute pas obéis si j'avais parlé plus doucement, heureusement celui-ci, après temps d'années de réflexes militaires plongea à terre évitant la première balle. Le tireur d'élite n'ayant sans doute pas anticipé ce retournement de situation ouvrit la chambre de son fusil, faisant tomber une douille au sol; la deuxième balle entra dans le canon. Déterminée à payer ma dette j'ouvris le feu à l'aide de mon pistolet-mitrailleur sur la position approximative du sniper, la deuxième balle se logea dans le mur derrière l'ODST. Une deuxième douille toucha le sol, le tireur ré-arma son fusil. L'ODST c'était mis à courir vers moi, le bruit d'une détonation se fit entendre, la balle propulsée hors du fusil, je ne pouvais plus rien faire, cet homme allait mourir sous mes yeux. Déterminée à rembourser ma dette, je lui sautai dessus le faisant tomber à la renverse. Je sentis l'air déplacé par la balle sur la base de mon cou, je l'avais échappé belle, puis j'entendis la douille toucher le sol et le canon se réarmer. Sentant la mort arriver je fermai les yeux, priant le seigneur de m'épargner. Je fus visiblement entendue, puisque le sniper n'ouvris pas le feu se contentant de me viser, attendant simplement que je lui dégage une ligne de tir.
Toujours allongée sur le pauvre ODST je lui murmurai à sourire narquois au lèvres.

- On est quitte maintenant soldat

HRP : Désolé du retard messieurs !

Un cri. Un claquement de culasse. Un écart de quelques millimètre. Une balle qui sifflait. L'exercice commençait. Depuis un bon bout de temps, j'étais parvenu à me fondre dans le décor. J'avais toujours su prendre plaisir de ces exercices de traque. J'avais failli me faire surprendre par un tir de roquette.

(à suivre)

"Je connais qu'un homme pour se foutre dans une merde pareille: moi "
Eagle soufflait dans son casque, il tenait un fusil sniper dans les mains. Avant le début de la poursuite dans le labyrinthe, un sergent s'était approché:

-Eh toi l'ODST, spécialité ?

Eagle l'avait regardé méchamment (heureusement qu'il portait un casque !)et avait répondu d'une voix derrière laquelle on sentait une pointe de mépris:

-Explosif.
Le sergents éclata de rire et fouilla la table, il en ressortit une arme:

-T'as gagné un sniper, félicitation soldat !

"Très drôle connard, je vais te mettre un pain dans ta gueule, on va bien rire après."

Depuis Eagle se retrouvait à marcher dans le labyrinthe tout en serrant son sniper, il détacha son casque et prit une bouffée d'air frais, on crevait sous ce casque !
Soudain un bruit sec retentit.
"Merde un sniper !"
Il remit son casque en vitesse et courut vers le bruit, même avec un sniper, il ne refusait pas une bonne baston
Ce qu'il vit le surprit: Will était couché sous la capitaine marine. Un sniper ODST sans galons ni identification sur le casque de Eagle réarmait son arme et fit tomber une douille en métal par terre:

-Merde, cet enfoiré tire des vrais balles !"

Eagle n'hésita pas longtemps, il mit les type en joue avec son fusil.
"Même avec des balles en caoutchouc, je devrais l'assommer un moment si je lui met un headshoot, au mieux il tombera et je pourrais avoir des vrais balles en cas de problème, de toute façon il a pas de grade donc pas d'ennuis."
Il arrêta son souffle, visa la tête et tira 2 balles de caoutchoucs dans sa tête. Le type fit un magnifique plongeon par terre, malheureusement atténué par son armure. Eagle sauta sur le sniper et se releva heureux, le chargeur était presque vide mais Eagle prit un nouveau chargeur sur l'ODST trop confiant qui n'avait que 8 balles. Il se releva et observa les alentours, encore vide.
Il se dirigea vers les deux corps à terre:

-Bon Ost, faudrait peut-être que tu nous explique pourquoi quelqu'un prend la peine d'envoyer un sniper armés à balles réelles pendant un entrainement si ça te dérange pas...

Tout se passait à une vitesse impressionnante. Pour un peu, je retrouvais les sensations de mes premières batailles. Alors que le tireur allait terminé son boulot, celui se prit deux projectiles en pleine tête. Qui le firent basculé à quelques mètres de notre position. Je fis rouler délicatement le capitaine et m'extirpait de la même manière de cette position tendancieuse. Conscient de la situation, le plus prudemment possible, j'allais fouiller le corps inanimé de l'étrange Odst.

Une tablette écran affichait le plan du terrain avec les bâtiments et les caches possibles , et en haut à droite de l'écran ma photo, mon signalement et ma corpulence. Je vis une lumière rouge au niveau de l'épaulière que j'avais remplacé depuis le dernier exercice. Je l'arrachais et la lançais le plus loin possible, tout en restant à couvert. Un autre point lumineux se déplaça sur la carte. Un traceur. Super. Une fois débarrassé du mouchard, alors que le capitaine des marines et le caporal Helljumper de mon équipe de tout à l'heure me rejoignait, je débarrassais le tireur de ses munitions.

"Bon Ost, faudrait peut-être que tu nous explique pourquoi quelqu'un prend la peine d'envoyer un sniper armés à balles réelles pendant un entrainement si ça te dérange pas..."

Je souris derrière ma cagoule que je n'avais toujours pas enlevé depuis le début de l'exercice.

"Depuis quand un Helljumper chouine en posant des questions ? En voilà des munitions, des vrais..."

Je lui lançais la moitié des balles du tireurs, trois chargeurs. J'encastrais un chargeur dans mon propre fusil en continuant à parler.

"Pour répondre à ta question, quand on soulève le fait qu'on pourrait parfaitement se passer du Service de Renseignement de la Navy, et quand celui ci découvre qu'il existe des Hommes encore plus sombres et décidés qu'eux, et bien il prend peur et sur-réagit..."

Je fis un arrêt de quelques millièmes de secondes pour repérer l'endroit où nous étions.

"Pour votre bien, je vous conseille de continuer la chasse. Je vous remercie pour votre aide, surtout vous Capitaine, vous avez du prendre beaucoup sur vous pour sauver un Helljumper. Faites bon usage de vos munitions, on se voit à la cantine si vous réussissez à m'attraper un jour !"

Je terminais ma phrase en reculant vers l'ombre et l'abri d'un bâtiment en ruine. Dès que je fus protégé par la brique rouge, je me retournais et courus. Après quelques secondes de courses, je m'arrêtais en haut d'un hangar et établie un poste de tir histoire de faire comprendre aux spectres qui voulaient ma peau qu'ils ne l'auraient pas.

Quel bordel, encore une révolte de petits soldats. Ils s’étaient rebellés pour sauver une pourriture de rebelles, James n’appréciait pas du tout cela. Il fallait qu’ils comprennent que se rebeller contre les services de renseignements de la Navy pouvait leur coûter très cher. Dix ODST en armure noire encerclèrent la position du marine et de l’ODST qui avaient été complices de la fuite de Will Ost. Le spectre se dirigea à grands pas vers la femme qui appartenait aux forces des marines et lui mit une droite en pleine figure ce qui la fit basculer pour qu’elle tombe sur le sol boueux et humide. Voyant que l’ODST allait protester, l’homme du SRN dégaina de son holster un pistolet de type M6C et le pointa vers le renégat.

- Où est-il ?! Vous savez ce que vous avez faut ? Vous avez collaboré à l’évasion d’un rebelle, vous déshonorez votre grade, votre appartenance au CSNU et votre famille.. Maintenant où est-il ! Cela s’adresse à vous aussi ma jolie, ce n’est pas parce que votre mari, le lieutenant-colonel Cameron Heich, fait parti du SRN qu’il pourra vous défendre. Bien au contraire, il pourrait peut-être subir les conséquences de votre connerie !

Le spectre chargea son arme, une balle quitta le chargeur pur venir s’insérer dans le canon de l’arme. Il s’exclama :

- D’ici dix secondes si je n'ai pas ma réponse, je vous jure que je ferais tout mon possible pour que votre mari soit considéré comme mort…

Les hurlements du Spectre résonnaient encore dans le Hangar. J'étais parfaitement calé en hauteur, sur une poutre dans un renfoncement. Un angle de tir correcte grâce à une brèche dans le mur de ciment et de tôle datant de la colonisation de cette planète. Un groupe en armure noires. Deux alliés aux mains de l'ennemi. Un officier du SRN au bout de mon canon. Trop tentant. Un claquement sourd mais discret. Le glissement d'une cartouche dans le cylindre en acier. Feu.

Je fus le seul à entendre le tir qui résonnais dans la pièce en ruine où je me trouvais. La balle vint cueillir l'extrémité du pistolet M6 du Spectre qui tournoyait en l'air, déformé par le choc. Je n'étais pas trop rouillé. J'avais ça dans le sang. Je redressais mon arme, me laissais tomber de mon perchoir et m'éclipsais en silence pour changer de poste de tir. Je ne pouvais plus rien percevoir de ce qui se passait en contrebas, et il me fallait rapidement trouver une autre position de tir.

A peine m'étais-je relevée qu'une gifle me refis tombée au sol, légèrement étourdit je ne compris pas tout ce que me disais l'homme situé au-dessus de moi. Je compris seulement qu'il parlait de trahison, sans doute sous-entendait il que laisser un homme qui appartenait visiblement à l'UNSC se faire tuer était un acte patriote. Quand je fus remise de ma chute soudaine, je reconnus l'homme situé au-dessus de moi, une fichue barbouze de l'ONI. Mes yeux se posèrent ensuite ses mains, un M6C y était visible, le canon pointé vers le soldat qui était venu me prêter assistance.

- Cela s’adresse à vous aussi ma jolie, ce n’est pas parce que votre mari, le lieutenant-colonel Cameron Heich, fait parti du SRN qu’il pourra vous défendre. Bien au contraire, il pourrait peut-être subir les conséquences de votre connerie !

Cameron ? Si il connaissait son nom, ça voulait dire qu'il connaissait aussi le mien. Dans quel pétrin m'étais-je encore fourrée ? Tout cela pour un simple ODST en plus ! L'inconnu arma son pistolet pour nous montrer qu'il ne plaisantait pas , puis, il reprit la parole :

- D’ici dix secondes si je n'ai pas ma réponse, je vous jure que je ferais tout mon possible pour que votre mari soit considéré comme mort…

Un instant j'eus envie de dénoncer ce fichu ODST mais je revins rapidement à la raison, cet homme me tuerait juste après, il n'aurait certainement pas envie de laisser des témoins, encore moins des témoins tels que nous. Je me relevai, prête à protesté contre cette foutue barbouze mais un canon froid se posa sur mon coup et un homme me dit de me rallonger. Je me rendis compte tout de suite après que moi et l'autre soldat étions entourés par une dizaines d'homme armés. Je ravalai les quelques insultes qui me vinrent à l'esprit, leurs armes n'étaient certainement pas chargé à blanc. Mes yeux se reposèrent sur la visière du présumé officier situé devant moi quand un coup de feu retentit dans la pièce, le pistolet de la barbouze vola pour retomber hors d'atteinte. Puis un petit sourire narquois aux lèvres je répondis à l'agent :

- Vous vouliez une réponse ?

Puis mes pensées revinrent automatiquement à Cameron, cet agent avait peut être raison. Peut être le tuerait-il ? Peut être que la phrase que j'avais prononcée signerait son arrêt de mort, mais qu'ai-je fais ?
Mon visage retomba au sol, abandonnant la lutte de regard avec l'inconnu, puis je priai en silence attendant la balle qui mettrait fin à ma vie.

Note HRP : James ça veut pas dire que tu peux le faire ! ^^

- Vous vouliez une réponse ?

La capitaine soutint le regard su spectre mais baissa les yeux
"Putain non mais je rêve, il se prend pour qui cet enfoiré !"

Eagle sentit son sang bouilloner dans ses veines, il avait a son actif de nombreuses remontrances pour désobéissance a un ordre direct et meme 2 semaines au trou pour violences sur un supérieur, et ça remontait là.
Il pointa son sniper sur le spectre:

"Je fais une grosse conneries mais y a des limites quand même"

- Eh, je peux t'assurer que ce snip est chargé avec des vrais balles donc tu poses ton flingue ou on se retrouve en enfer tous les deux mais tu seras le perdant.
Maintenant tu dis à tes hommes de poser leurs flingues ou mon doigt dérape et tu te retrouve avec une balle de 14.5 mm logée dans le crâne.Ok ?

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, Eagle ne suait pas, enfin pas trop. Il est vrai que se retrouver entouré d'agents du SRN avec des armes pointés sur vous et faire la même chose est vachement risqué.

-Alors, tu fais quoi maintenant ? Bute moi, au moins je verrais pas ta seule gueule.

"Merde, j'aurais peut-être pas du dire ca"

Mais merde mais merde ! Une foutue demi-heure que je suis complètement paumé ici ! J'ai toujours les yeux plantés sur le machin que Santos m'a donné, pour "débusquer Ost", mais son truc, c'est de la daube, l'image se brouille tout le temps et le p'tit point rouge zigzague de partout. Enfin je vois le point rouge s'arrêter et le lieu désigné n'est pas trop loin de ma position, je m'y rends au pas de course, j'ai aut'chose à faire que me trimballer dans cette forêt pourrie à chercher un satané fantôme...
L'image est encore un peu chiante mais le point rouge bouge moins, c'est bon signe et pis vu comme l'endroit est fait, pas étonnant que je l'trouve en premier. Mais quand j'essaie de courir, je me rends compte que j'ai un point de côté, rien que ça, faudrait que j'fasse plus de sport parce que là ça vole pas haut, mais allez, j'suis pas une gonzesse, j'emmerde mes côtes et je continue à trottiner, c'est toujours mieux que la marche.

Après un petit bout de temps j'arrive près du point rouge. Devant moi, dans un coin pas trop encombré, je vois un groupe de gars qui semblent vouloir se mettre sur la figure à coups de balles à blancs... non, c'est trop con, y doit y'avoir autre chose derrière parce que je vois l'officier ODST là, du SRN. Et bin voilà, ils l'ont chopé sans moi ces fumiers, ah là j'ai vraiment pas de veine. Pas loin juste e face je vois un gars qui se balade dans les coins sombres, encore un à la ramasse comme moi, d'façons c'est cuit, Ost doit être dans le tas de gens en face, je dois m'avouer vaincu. Allez, j'vais pas laisser l'autre moisir comme ça, autant lui dire tout de suite, je me rapproche mais il me voit pas, alors je l'appelle sans trop hausser la voix parce que ça a l'air tendu là bas...

"Hé vieux, te fatigue pas ils l'ont trouvé ce Ost là, c'est pas d'bol mais bon..."

Spoiler:

La capitaine des forces des marines du CSNU commençait à s’inquiéter pour son mari, lieutenant-colonel dans le SRN alors que l’adjudant ODST fit son petit rebelle en pointant son sniper de précision vers le spectre. Ces petits-jeunes n’avaient donc plus aucuns respects pour leurs supérieurs, James ne réagissait pas à cette menace qu’il considérait comme mineure :

- Eh, je peux t'assurer que ce snip est chargé avec des vrais balles donc tu poses ton flingue ou on se retrouve en enfer tous les deux mais tu seras le perdant.
Maintenant tu dis à tes hommes de poser leurs flingues ou mon doigt dérape et tu te retrouve avec une balle de 14.5 mm logée dans le crâne.Ok ?

Il croyait vraiment que l’homme du SRN allait demander à ses hommes de baisser leurs armes pour un simple caporal, non cela lui aurait fait trop plaisir de voir qu’il voulait mener à la baguette les forces des services de renseignement de la Navy, personne ne pouvait les menacer et en sortir complètement indemne. L’ODST ne voyant pas ses requêtes se réaliser, essaya de prendre une voix importante pour se montrer imposant :

-Alors, tu fais quoi maintenant ? Bute moi, au moins je verrais pas ta seule gueule.

James devait montrer qu’il n’avait pas peur de la mort, qu’elle ne l’effrayait plus et surtout qu’il n’allait pas se faire marcher sur les pieds par un ODST. Le spectre rangea en ne donnant aucuns ordres à ses subalternes, il s’avança vers le sniper de l’adversaire et sa plaça à l’extrémité du canon du fusil de précision.

- Alors qu’attendez-vous ? Tirez ! Mais vous pouvez être sur que votre famille, vos amis et ceux de la jeune femme mourrons dans moins d’une semaine et vous avec bien entendu…

- Alors qu’attendez-vous ? Tirez ! Mais vous pouvez être sur que votre famille, vos amis et ceux de la jeune femme mourrons dans moins d’une semaine et vous avec bien entendu…

"Non mais je rêve ! Il à réponse à tout ce connard ! Je me demande si une balle dans la jambe lui fera du bien ?"

Eagle continua de transpirer mais sua de moins en moins: Ceci était une situation simple: il voyait la mort en face (en l'occurrence un connard arrogant) et il pouvait l'emmerder ou bien s'arrêter maintenant, il releva sa visière et regarda le mec droit dans les yeux, comme quand il butait un covenants au corps à corps:

-Ok, t'as gagné connard, mais si il y a échange de tir, je te jure que ta tête finira avec un trou dedans, et je me fous de ce qui peut m'arriver, ma famille est crevé de toute façon, quand à mes amis, vous en savez rien alors...

Eagle n'avait pas lâché le mec du regard, et son front était sec, même si le mec avait le cran de le faire abattre, il ne partirait pas seul en enfer. Il ne voyait pas le mec en face, mais il savait qu'il ne l'avait pas lâché des yeux non plus, il était solide comme Eagle si ce n'est plus.

Un pilote m'avait aperçu alors que je changeais de poste de tir, à la recherche de l'angle idéal. Je n'y prêta même pas attention. Cet entrepôt en ruine était immense, je pouvais être n'importe où. Et ces hommes le savaient. Seul leur chef avait l'air d'avoir oublier ô combien un homme tel que moi en liberté avec des munitions des plus réelles et un fusil de précision pouvait être dangereux. Beaucoup trop dangereux.

J'avais toujours eu un talent inné pour le tir. J'avais appris tout ce que pouvais savoir un tireur sur son art, et je l'appliquais avec une virtuosité quasi inégalé. Je cherchais l'endroit d'où je pouvais exécuter mon tir. Deux poutrelles en acier, masqué à la vue dans un coin d'ombre du Hangar. Une ouverture dans le toit en tôle laissait le soleil filtré envahir la salle où les services secret mettaient aux arrêts les soldats s'entrainant à chasser.

C'en était trop. Ce Spectre était allé trop loin. Il fallait en terminer. Je ne voulais pas entrainer d'autres dans ma chute. J'avais laissé tomber dans un coin de leur position un trio de grenade fumigène, flash et lacrymogène. Six ennemis, trois alliés, une balle. Je m'étirais, logeait la cartouche dans le canon froid. La lunette fut réglé en une micro seconde, je visualisais à nouveau le parcours qui me séparait d'eux et mon doigt pressa la détente.

Sans même attendre de vérifier si la cible avait été atteinte, je me redressais, me lâchais dans le vide et couru. Le groupe désorienté criait ou toussait, les filtres de leurs casques ne pouvant résister à tant de fumé. J'attrapais le spectre par les épaules, le plaquant contre une plaque en acier figé à la verticale. Il avait auparavant ramassé son arme. Je le regardais comme si je pouvais percevoir ses yeux derrière la visière teinté qui enlevait son humanité.

"Bravo, vous m'avez attrapé. Exercice terminé."

Une voix retentit alors dans les hauts parleurs.

[HRP] C'est fini pour moi, la voix annonce mon départ car le Rodeur a été affrété pour me rapatrier. Merci à tous, ce récit fut fort sympathique ! Bonne continuation les enfants...[HRP]

» Remise à niveau
» Remise en cause et perception ...
» Remise à niveau de la patrouille Strigon ( Pv: Gilad Torren ]