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 Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]

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2 participants

Quel membre vous a convaincu de mériter la victoire ?
Maj. Freeman
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Djerin Rashkae
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Vito Andolini
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John Miller
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John Miller


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MessageSujet: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeSam 17 Mar 2012 - 2:53

Citation :
"L'ennemi arrive, qui verra donc le jour tomber ? De quelle manière notre adversaire va-t-il nous défaire ?
Mauvaise question, formez les rangs. Tenez la ligne.
"


Vous êtes à l'aube du probable dernier jour de siège de l'une de vos places fortes, la situation est désespérée. Faites ressentir à vos lecteurs l'une des émotions suivantes qui tient profondément votre personnage à la gorge (sans la citer), à l'orée d'une bataille qui pourrait être sa dernière, faisant face aux lieux de déjà bien des massacres. Mélancolie, ironie, agacement.


Pas de lignes minimum imposées. La quantité ne fait pas la qualité. Vos créations sont à envoyer par MP à Admin Intendant. Attention, toute version envoyée est définitive. Nous n'accepterons aucune correction. Date limite d'envoi : 24/03/2012 à 00:00.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 0:18

Chers Membres,

Voici enfin les textes tant attendus des participants au Concours.

Le Staff d'Halo Fight a la [joie] de vous souhaiter bonne lecture, en attendant la publication des résultats.


Maj.Freeman a écrit:
Il faut tenir jusqu'au soir !


C'était un Samedi soir, un samedi soir pas comme les autres. La nuit était tomber sur la colonie qu'il en proie au Chaos, Samuel alluma sa cigarette pour en prendre une bouffée. Son regard se posa alors sur l'une des deux lunes qui gravitaient autours de se monde, l'une était blanche et l'autre était d'une lueur qui rappelait une pièce d'Or. Voir la seconde lune lui réchauffa le cœur, il ouvrit légèrement sa bouche pour permettre à la fumer de sortir de ces poumons.
Il était marines, comme tout les autres il avait intégrer le CSNU, prenant son rôle de soldat comme une fierté d’être un des protecteurs des colonies humaines. Samuel venait d'une famille aisée, où son père le traitait de « maillon faible », il n'avait jamais manqué de rien, avait suivit des cours privé et était même promit à de grandes études pour qu'il suive les traces de ces parents.
Mais le destin prend des tournures bien étrange, car il quitta sa famille du jour au lendemain pour intégrer le CSNU, malgré son niveau incroyable, il avait choisit une voie plus difficile. Celle de l'infanterie pour rejoindre le commun des mortels, il c'était fait descendre par ses supérieurs hiérarchique, avait rampé dans la boue, subit des efforts physique au niveau de ces muscles jusqu'à sentir chaque fibre douloureuse.

Ces yeux restèrent un certain moment sur la sphère d'or, il repensa à tout ce qu'il avait put dire, tout ce qu'il avait put faire durant sa jeunesse. Samuel c'était retrouver quelques années en arrières, repensa à son amour qu'il avait oublié tout ce temps, soudain un bruit survint sur sa gauche, le marines revint sur la terre ferme et regarda un homme sortir des décombres qui autrefois était un centre vétérinaire. Le visiteur était un marines, un grand noir qu'il avait connu sur les champs de batailles. Samuel ne put s’empêcher de sourire en voyant le personnage de deux mètres de hauts au nom prédestiné venir vers lui.


-Salut Grand.
-Salut Sam.

Les deux marines se mire cote à cote, permettant par la même occasion à Samuel de tendre une cigarette, que bien évidement, Grand accepta. Samuel n'en revenait toujours pas, il ne s'habituait toujours pas au fait d'avoir deux têtes de moins que son ami. Grand plaça sa cigarette entre ces lèvres et alluma aussitôt.
Tout deux gardèrent le silence, même ainsi ils se comprenaient, la nuit était longue. Samuel observa le paysage devant lui, éclairer par les deux lunes, il pouvait aussi bien voir quant pleine journée, si on enlève le filtre unicolore bien sur. Ce qui l'entourait ne ressemblait plus à rien, le marines se rappela nettement la forme originel de chaque bâtiment. L'endroit où il se trouvait était une petite ville fortifié, des murs de plus de sept à huit mètres de haut entourait les habitations. Les habitations, parlons en, à son arrivé il y a de cela trois jours, la ville était intacte. Ce fut le second jours qu'une petite partie de la ville fut rasé, mais le troisième jours en revanche, il eu une perte considérable, deux tiers des habitations s’effondrèrent malgré la résistance du CSNU.
Samuel observa attentivement certaine bâtisse, voyant que sous certain décombres il y avait des mains qui en ressortaient. Samuel n'en détacha pas le regard, c'était quelque chose d'oppressant qui occupa son esprit, le fait d'avoir perdu des amis, des copains le rendus malades. Certes il ne les avaient pas tous connus, mais il savait qu'ils ne faisaient qu'un.

-Les secours devraient arriver dans la soirée.

Samuel se força à détacher ses yeux des décombres pour regarder sa montre, celle-ci indiqua 0356. le marine secoua la tête et regarda Grand, cherchant alors quelque chose de rassurant sur se visage fatigué, mais qu'il ne trouva pas. Samuel soupira, l'idée de combattre une journée le fatigua encore plus. Mais ceci était son boulot, protéger les colonies et la Terre. Ah la Terre, un monde qu'il n'avait jamais encore vue, sauf sur des holoprojecteurs et encore...
Samuel tapota sur l'épaule du géant et s'éloigna en direction de la plus solide des bâtisses, un Hôpital équipé pour la guerre. Les murs faisait au minimum un mètres trente d’épaisseurs, les portes blindés en faisait soixante centimètres, logiquement c'était le lieux idéal à tenir jusqu'au soir et ainsi permettre au survivant de le rester encore longtemps, du moins tant qu'aucun tire puisse frapper la conduite d'un gaz sensible à la chaleur, l’hôpital n'était pas terminé au niveau du rez de chaussée... expliquant alors l'existence du tuyau au même diamètre que l'épaisseur de la porte. Samuel regarda l’hôpital, il ni avait aucun civile, hormis les médecins et infirmières. La ville avait été déserté le même jours que l'arrivé des marines. Le soldat s'étira le bras, la fatigue le gagnait peut à peut au points qu'elle engourdissait ces membres. Samuel se posa aussitôt contre un mur, la hiérarchie ne pouvait pas tout contrôler, il pouvait donc profiter d'une petite sieste, ce moment de faiblesse permit au sommeil d'attaquer le marine.



Il se revit aussitôt dans une prairie, là où courrait d'étrange créature. Samuel se retourna aussitôt, faisant face à sa maison, où du moins ce qui semblait avoir été sa maison. Celle-ci n'était plus qu'une ruine fumante. Samuel si dirigea rapidement, fouillant alors sous chaque morceau de mur, balayant les cendres à la recherche de sa famille. Son cœur se serrait lentement mais fortement jusqu'à ce qu'il entende une voix qui l'appelait par son prénom, le jeune homme se retourna pour faire face à un élite portant a sa ceinture la tête de son père.

Grand secoua Samuel qui aussitôt se releva, il pouvait voir les lueur du jour pointer leurs nez. Lorsque le jeune homme regarda sa montre, elle indiqua 0559. Samuel réalisa que sa sieste avait duré pratiquement deux heures, alors qu'il allait dire quelque chose à son ami un tir retentit suivit d'une alarme. Trois ordres furent donnés.
Le premier était que les marines valident , une trentaines,retienne les covenants le plus longtemps possible, le second ordre était que les militaires les plus proches de l’hôpital , une vingtaine,se prépare à défendre celui-ci.
Le troisième, il fallait tenir jusqu'au soir !
Les marines à l'entrée de la ville avait beau tenté de tirer à tout va sur tout ce qui bougeait, il ne firent que retarder l'inévitable. Le ciel se couvrit d'une trentaines de sphères bleus éclairs, des tirs de Wraiths qui vinrent décimé les marines, ou du moins la plupart pendant que des Banshees vitrifient la zone. Les résistants reculèrent rapidement à mi-chemin de l’hôpital. Ce fut dans la ville que le CSNU eu un avantage. Les marines utilisèrent les Jachammers tout comme les mitrailleuses soutien pour éliminer la chair à canon covenants. Samuel et Grand se positionnèrent de façons à tirer sur les covenants sans risques de toucher les marines bombarder par les Wraiths. Cette position ne dura qu'une dizaine de minutes, précisément jusqu'à ce que deux Jackal tirent sur Grand, le touchant à l'abdomen et à l’épaule gauche, Samuel abandonna le combat et chercha rapidement le médipacs. Tout en injectant la mousse « miracle », il regarda Grand continuer à tirer sur l'ennemi perdant de ce fait encore plus de sang. Samuel tira une nouvelle fois sur les covenants et put remarquer que les marines n'étaient plus qu'une quinzaines. Le jeune marines souleva alors Grand et courut aussi vite que possible jusqu'à l’hôpital malgré l'handicap que lui donnait son compagnon.
Alors qu'un Banshee les survolèrent, un missile de Jackhammer fila droit sur celui-ci qui chuta à quelque mètres du duo. Grand allait survivre, Samuel accéléra le pas de façons à ce que son ami puisse rejoindre le plus tôt possible l’hôpital. Plus qu'une dizaine de mètres, les explosions devinrent plus proches, plus que cinq mètres, des hommes sortirent de l’hôpital pour ramener Grand. Lorsque deux marines vinrent le récupérer, Samuel se retourna pour voir un autre soldat armée d'un Jackhammer s'effondrer un peut plus loin. Il courut aussitôt dans sa direction et vit au même moment un Banshee fonçant droit sur lui. Le jeune marine ramassa le lance missile au sol et effectua un tir qui vint percuter l'appareil qui prit de la vitesse et une mauvaise inclinaison pour passer juste au dessus de lui.
Samuel se retourna aussitôt pour voir des marines s'abriter de chaque coté de l'ouverture et Grand appuyer sur un tuyau de gaz vertical tirant lui aussi comme il pouvait, la porte s'abaissait lentement, trop lentement. Le Banshee qui eu prit de la vitesse percuta le sol où il glissa en direction de l'entrée du bâtiment. Bloquant ainsi la fermeture... et soudain,une explosion.

Samuel regarda la scène, le bâtiment partir en flamme de l'intérieur, il entendait les hurlements des gens présent à l'intérieur. Il pouvait presque sentir les brûlures causer par la combustion. Le jeune marine eu soudainement l'impression de ne plus avoir de jambe, se laissant alors tomber a genoux sur le sol, le regard fixer sur un incinérateur qui devait permettre la survie. Il avait envoyé son ami, Grand, au crématorium alors qu'il voulait l'aider. Il avait condamner ses frères d'armes en tirant sur quelque chose qui le menaçait lui.
Il ne fit même plus attention au covenants qui courait autours de lui, il garda ces yeux sur le Banshee enflammé, les flammes sortant de la porte d'une lueur bleu. Samuel resta là dix minutes, peut être trente. Soudain une main puissante l'attrapa et le souleva avant de le tourner face au soleil qui se levait doucement. Laissant alors une vue sur le carnage, des cadavres jonchaient le sol par trentaines, des élites pourfendant les survivants, les Jackals dévorant les cadavres de marines ou se disputant pour avoir un doigts. Alors que tout homme aurait penser à sa famille et se serait inquiété de leurs sort, Samuel n’eut qu'une pensée...


Finalement son père avait raison, Samuel était un maillon faible !




Dernière édition par Admin Intendant le Mar 10 Avr 2012 - 0:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 0:18

Djerin Rashkae a écrit:
"L'ennemi arrive, qui verra donc le jour tomber ? De quelle manière notre adversaire va-t-il nous défaire ?
-Mauvaise question, formez les rangs. Tenez la ligne."

Tel furent les derniers mots que j'entendis de la part d'un de mes frères d'armes, question posée à son chef de meute et la réponse de celui-ci. Je crois qu'il s'appelait Enak mais je n'en suis plus tout à fait sûr.... Tant d’entre eux étaient déjà tombés. En promenant un regard le long de la place entourant notre maigre rempart on pouvait apercevoir les corps des combattants morts en défendant ou en attaquant les derniers retranchements du palais de Duringam, la citée de mon clan, les Loups-Du-Sang et évidemment, les ruines de celle-ci.
J'observais ici la tête de Sana au bout d'une pique, morte après avoir été capturée. Une fière guerrière. Je revois encore l'expression de surprise de Kikolo quand Sana s'était sacrifiée pour lui et qu'elle avait rugi un défi à Lokter le Héraut des Longues-Lames, dont l’étendard déchiré trône encore sur le cadavre de Darnak, leur chef.
Cela et les Gris-Vents, massacrés, contre une rangée de bibliothèque incendiée, par nos quatre derniers Loups-Furieux, dont personne n'a osé profaner les corps, dans la crainte qu’ils se relèvent, dans l'unique but de se venger.
Kikolo, lui-même décapité, comme sa bien-aimée, par la faux d'un maître de Guerre. Sa mort a permis celle de ce géant mais je n'oublierais jamais le même regard surpris....
J’entraperçus, sous les morts entassés, les reflets pourpres et argentés de l'armure de Djana, ma sœur jumelle, qui, non contente de s'être mise devant moi pour intercepter une volée de flèches, avait chargée, la poitrine transpercée, avec trois Loups, pour permettre aux meutes désorganisées de se regrouper et de barricader les entrées du palais, ce dans l'unique but de sauver la relique du clan des profanations.
A mesure que mes yeux couraient sur les champs de cadavres, d'autres noms me traversaient l'esprit pour disparaitre dans le néant de l'oubli. Je suis encore en vie, là, où tant d'autres sont morts et pourtant je suis bien loin d'être celui qui le mériterait le plus, mais peut-être suis-je encore en vie parce que je suis un symbole.
Juste avant le combat, je regardais encore mon armure de chef de clan, du plastron gravé du symbole des Loups-Du-Sang, au casque à l'effigie du Loup du Monde, en passant par les épaulettes ou par les tresses qui pendent le long de la ceinture, signe de mes nombreuses victoires en combat singulier. Chaque pièce de métal, en acier trempé, recouvert d'argent repoussé, était couverte d'éraflures ou de bosses, évidemment, de par les douze jours de combats incessant, je ne l'avais retirée qu'une fois et c'était celle là, une dernière contemplation avant un nouveau départ. Après mon armure, je me mis à regarder mon katana, seul objet à se transmettre de chef de clan en chef de clan, une soie noire, avec des extrémités argentées, simple au possible, la poignée elle même, patinée par les générations de chefs à se l'être succédé. Seule marque d'apparence particulière, le pommeau en tête de loup. La lame n'avait pas été aiguisée depuis sa création, signe de perfection du talent du forgeron, et de celui d'escrimeur des chefs de clan.
Soudain, je fûts assailli par une certitude : aucun des guerriers qui m'entouraient ne verraient le soleil se coucher, excepté peut être, les six que nous avions chargé de la mission la plus dure que l'on puisse imposer à un Loup, fuir les combats, se cacher et protéger la relique, dans l'espoir de reconstituer le Clan et ainsi venger tout les guerriers morts et tout ceux qui mourront dans la journée qu'est celle qui s’avance. Parmi eux, et j’avoue que j'en fus soulagé, se trouvait mes en enfant, des jumeaux. Comme moi et ma sœur Djana, d’ailleurs par ironie, lors de leur naissance, j'avais donné son nom à ma fille ; cependant, je n'ai pas appelé mon fils Denloo, je l'ai appelé Djerin, en hommage à mon grand-père. J'espère de tout cœur qu'ils réussiront dans la tache que je leur ai confié, car mon fils a refusé le katana de chef du clan, il a dit qu'il attendrait que je lui passe la main lorsque mes vieux jours arriveront... Jeune sot.
J'ai enfilé les nombreuses pièces qui composent ma cuirasse avec lenteur et ai coiffé mon heaume. L'arme au coté, je suis monté sur la barricade et ai regardé les derniers membres du clan. Puis sans un mot, j'ai dégainé mon katana, et sans un regard en arrière, sachant parfaitement qu'ils n'attendaient que ça, j'ai mené mes Loups dans leur ultime combat. Hurlant la mort de nos ennemis et la gloire de nos frères.
Maintenant que vous m'avez écouté, peuple des derniers Clans, peuple de parjure, quand vous verrez ma tête tomber sur ce billot. Vous saurez que votre glas aura sonné, inéluctablement.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 0:19

Vito Andolini a écrit:
Le ciel est bien clément pour ce qui s'annonce comme le dernier jour de nombreuses vies, les nuages voguant paisiblement dans l'azur lointaine. Les oiseaux semblent profiter du dernier moment de paix avant le carnage, avant que la Mort et l'Horreur n'étendent leur manteau sur la terre d'Avalon.

Le Seigneur Jeod, Comte du fief d'Avalon ne comptait plus les batailles et petites escarmouches lors du siège de son castel d'Avalon qui dure depuis maintenant plusieurs semaines. Mais combien de semaines? Combien de mois que les Hommes du Nord ont déferlés sur ses terres, ravageant tout sur leur passage, pillant, violant et massacrant à tour de bras, baignant la contrée dans un bain de sang quotidien.

Ces barbares sont maintenant aux portes de son château d'Avalon, coupant toute retraite ou chemin de ravitaillement mais restant à distance respectueuse des créneaux et donc à l'abri des archers et autres pièges de siège, ne laissant qu'assez d'espace pour pouvoir livrer combat, combat qu'ils sont sûr de gagner de par leur avantage numérique.

Jeod doit bien sur tenter de se défendre, tenter de se libéré, afin de pratiquer une brèche, de demander du secours, mais les chefs des Clans des Hommes du Nord ont bien sur tout prévu dans les moindres détails.

Jeod sait qu'il est impossible de vaincre ces monstrueux ennemis a moins d'un miracle. Et il est donc affligé d'envoyer ses hommes les plus valeureux à une mort certaine petit à petit... La dernière bataille est pour le lendemain signant la défaite d'un des deux camps. Les préparatifs se font hâtifs, fébriles. Les adieux passionnés des amants résonnent dans la forteresse et les cliquetis des armes que l'on affutent emplissent l'air d'une atmosphère lourde.

Les pages commencent à mettre les premiers éléments de l'armure sur le corps de leur maitre. La pièce est silencieuse, l'atmosphère pesante ne laissant aucune place au dialogue.
Jeod se remémore sa vie et s'attriste du fait que la jeunesse de son Comté ne verra pas un futur pacifique. Il aurait voulut faire plus pour son peuple, mais cela n'est qu'un rêve qui s'achèvera surement avec la nuit prochaine.

Son attirail est préparé, son épée au coté, son haubert posé sur une table, les pièces d'armures enfilés au dessus de la cotte de maille. Au dehors, les premiers rayons du soleil illumines la campagne et teintent la pierre d'un reflet doré. Mais comme un hommage, ou un respect digne, les oiseaux ont finalement arrêté de chanter.

C'est un beau jour pour mourir...


Dernière édition par Admin Intendant le Mar 10 Avr 2012 - 0:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeMar 10 Avr 2012 - 0:22

Et pour terminer,

Voici l'écrit hors compétition de Vhell' Sulnomee du fait de son statut de membre du Staff.

A bientôt sur Halo Fight.


Vhell' Sulnomee a écrit:
Ma Solange,

Je ne saurais te demander comment tu vas, car je me doute que l’angoisse te ronge un peu plus chaque jour qui se lève. Je ne sais si mes lettres te parviennent, je ne peux que l’espérer. Si je t’écris encore, c’est que je survis, malgré tout. Je ne pourrais dire que je vais bien, ce n’est pas réellement le cas et ce serait te mentir, mais je ne vais pas mal pour autant. Ici, c’est comme un autre monde, où la douleur et l’horreur font le quotidien de chacun. Chaque soir nous ne faisons plus attention à ce que nous avons pu perdre, que ce soit un membre ou un compagnon, car nous n’avons plus grand-chose. Et même les victoires au front ne font plus que de pathétiques récompenses. Si je t’écris mon amour, si je t’écris aujourd’hui, c’est pour la dernière fois. Je le sais, je le sens, dans tout mon corps, tout mon être.

Jusqu’ici, c’est toi qui m’as gardé en vie, toi qui m’as sauvé de la folie ou de la peur. Je ne veux pas dire par là que je n’ai jamais eu peur, au contraire, comment ne pas avoir peur quand on voit l’ennemi qui nous apparaît si grand se diriger droit vers nous avec assurance. Mais tu me donnes la force de continuer, pour te sauver, pour sauver toutes les vies que je pourrais et sauver la mienne également. Seul ce misérable espoir m’anime encore… Pourtant, aujourd’hui c’est différent. Je n’ai plus l’espoir, juste la résignation. Tout autour de nous la nature frémit de frayeur. L’atmosphère est pesante, les silences sont longs et lourds, l’air nous glace de son étouffante et brûlante chaleur poussiéreuse, le ciel s’obscurcit. Comme un orage qui s’annonce, la fin approche. La terre tremble tant elle sent le danger imminent, les rares arbres que j’ai pu voir se tordent dans une silencieuse souffrance. Le message est passé, pas besoin de mots, tous savent. Bientôt, il ne restera plus rien de nous. Je le sens.

J’aurais aimé rentrer, pour être avec toi, loin de tout cela. J’aurais aimé te prendre contre moi, une dernière fois sentir ta douce odeur où se mêlent doux arômes de vanille, fraîches senteurs d’herbe coupée, le salé embrun marin et cette piquante odeur de shampoing que je perçoit quand j’enfouis ma tête dans tes doux cheveux châtains. J’aurais voulu te serrer entre mes bras fatigués, et t’embrasser doucement, te dire que tout va bien, que plus rien ne nous séparera, emmêler mes doigts abimés entre les mèches brillantes qui coulent le long de tes épaules fines. Voir tes grands yeux verts et pétillants, avant de mourir, et ton sourire qui pourrait ramener à la paix à lui seul, tant il est beau et vrai. Ce serait tellement simple de terminer la guerre avec un sourire. Un si délicat sourire… Mais je le sais, mon Ange, jamais plus je ne verrais ton magnifique visage, jamais plus je ne pourrais te revoir ! Comme je regrette d’avoir voulu défendre cette Terre qui ne fait rien pour nous secourir nous… Mais je ne mourrais pas du regret de n’avoir jamais su ce qu’était l’amour, car c’est avec toi que j’ai compris, que j’ai appris, que j’ai vécu.

Tu m’as tant apporté, tu m’as tant aidé. Je ne mourrais pas ignorant, tu as participé à mon enseignement. Après tout ce que j’ai vu ici, je peux encore affirmer que la vie nous offre bien de belles choses. Malheureux sont ceux qui n’ont pas connu le bonheur de ce que nous avons vécu. Je crois que j’ai eu une vie plus que largement remplie, grâce à toi. Mon seul regret sera peut-être de n’avoir pu revenir pour t’aimer encore et encore.

Il est déjà tard, et je vais bientôt terminer ma lettre, ma dernière lettre. La lettre d’un condamné, une lettre qui peut être sera lue aux jeunes, pour leur dire « Regardez, et admirez le courage de ces jeunes combattants » comme on le faisait dans le passé. Mais je ne le veux pas. Cette lettre, elle est pour toi, pour nous, pour notre amour. J’entends le sifflement de la mort qui se rapproche. Je vois son œil nous guetter au travers des nuages. Elle est là, au dessus de nous. Je n’ai plus peur de mourir, juste peur de te laisser seule. Peut-être me pardonneras-tu de te faire tant pleurer. Je m’excuse mon Ange, de t’abandonner, de laisser ton cœur orphelin. Je veux que tu gardes de moi une image, une seule. Celle de notre après midi dans le champ face à la mer, quand le soleil brillait si fort qu’il aurait pu transformer le sable en verre… En tout cas, c’est ce moment que je garde à l’esprit quand je pense à toi, tes cheveux pleins d’épis, ton sourire, tes yeux plissés et tes tâches de rousseurs sur lesquelles je passais mes doigts, pour les compter. Et ton rire. Notre amour. Juste cela. Rien que cela. Rien que toi pour emplir mon esprit apeuré.

C’est le dernier envoi que nous pouvons effectuer, c’est donc maintenant que je te laisse. Sache que jusqu’aux derniers instants de ma vie, j’aurais pensé à toi, et à toi seule.

A Toi, qui permets encore à mon cœur de battre,
Je t’aime.

Gaëtan.


Gaëtan reposa délicatement le crayon qu'il tenait entre ses doigts tremblants d'émotion. Il relu une dernière fois sa lettre destinée à son Ange, et releva la tête vers ses camarades. Tous leurs visages étaient sérieux, trop sérieux. Il se rappelait encore leurs premiers jours, ces jours heureux où ils n'avaient pas encore été au front. Les sourires peignaient leur faciès à l'époque. Mais aujourd'hui était un autre jour. Ils le savaient tous, et le calme les avait asservit. L'attente anxieuse les rongeaient tous. Il avait été le premier à se pencher sur une feuille, stylo collé à ses doigts et tous l'avaient finalement imité. Chaque homme ici avait quelque chose à dire à ses proches.

Il n'avait pas la patience d'attendre que quelqu'un relève leurs lettres. Il attrapa une enveloppa, inscrivit soigneusement l'adresse de Solange et la confia à un de ses camarades avec un regard entendu, puis sortit. En passant la porte, il prit une grande bouffée d'air. Il était brulant dans ses poumons. Il toussota un peu et se dirigea vers les alignements de bâtiments où ils dormaient tous, pour récupérer ses affaires et se préparer au combat qui allait signer leur destin à tous. Il sentait au plus profond de lui même que plus rien ne pouvait les retenir ici et que leur heure était venue. Il passa lentement sa tenue de combat, l'esprit absent. L'oeil morne, il astiqua son arme, vérifia les mécanismes, les munitions qu'il lui restait. Un à un, ses camarades entraient pour effectuer le même rituel que lui. Pas un mot ne fusait. L'ennemi arrive, qui verra donc le jour tomber ? De quelle manière leur adversaire allait-t-il les défaire ?


<< MAUVAISE QUESTION ! SOLDATS ! FORMEZ LES RANGS, TENEZ LA LIGNE ! >>

Un de leurs supérieurs venait d'hurler l'ordre. Lui même n'était pas enthousiaste, la peur se lisait au fond de son regard. D'autres Marines étaient déjà au combat et le bruit mat du choc des corps mous contre le sol boueux s'emmêlait avec celui des tirs plasma. Des hurlements, cris de détresse et grognements furieux fusaient de ci et de là. Leur fierté, ils l'avaient ravalé depuis bien longtemps ces humains. Gaëtan ferma les yeux en se levant, moitié courbé pour être caché aux yeux des Covenants. Et au signal, beuglement indistinct, ils s'élança avec les autres. Et puis ce fut instantané, il rouvrit les yeux brutalement.

Tout ce qu'il voyait, c’était un champ. Du maïs y poussait. Le soleil offrait ses tièdes rayons aux plantes, la bise balayait tranquillement la plaine de sa fraîcheur et les épis se balançaient avec langueur. Une bonne odeur d’été montait du sol chaud. Le ciel était bleu, il s’en souvient. Sa peau était douce, souple. Ses yeux luisaient comme de la mousse humide de rosée matinale et ses cheveux brillaient de reflets d'or. Long, ils volaient derrière elle tandis qu’elle avançait en riant entre les hautes tiges. De brèves images lui revenaient encore, comme les éclairs d’un orage d’été. Il faisait presque lourd ce jour là. Mais à l’ombre des plantes, assis sur le sol, rien n’aurait pu les déranger.

Il s’en souvenait. Ses cheveux qui coulaient entre ses doigts, comme coule son sang à présent. Ses doigts qui couraient sur ses bras, son ventre, comme les frissons à présent. Son corps contre le sien, comme le sien contre la boue à présent. Son rire qui chantait dans sa tête, comme les balles autour de lui à présent. Ses baisers qui inondaient son visage, comme sa douleur à présent. Son amour qui le poussait, comme la mort à présent.

C’était un champ. Des corps y tombaient. Les nuages noirs et les coques sombres masquaient le ciel, aucun vent ne soufflait sur la plaine où des gerbes de terres explosaient à chaque instant. Une odeur de pourriture, de décomposition, de souffre, de métal, de poudre, de plasma, de fumée, de terre retournée, d’humidité, d’eau croupie, de saleté stagnait dans l’air. Le sol était noirci des explosions et du sang qui avait trop coulé déjà. Les traits des hommes étaient durs. Ils ne riaient même plus entre eux, essayant simplement de ne pas sombrer dans la folie entre les tranchées. Seuls leurs souvenirs les gardaient debout, changeants au rythme des obus qui éclataient. Il faisait presque nuit ce jour là. Complètement à découvert, allongé face contre terre, les yeux grands ouverts sur ses camarades, plus rien ne lui faisait peur. Et la nuit tomba à jamais.
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MessageSujet: Re: Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE]   Concours d'écriture du 17/03/2012 [TERMINE] Icon_minitimeSam 14 Avr 2012 - 21:09

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