John Miller SRN, Ancien directeur recherché
Nombre de messages : 2273 Age : 31 Localisation : Terre; Siège du gouvernement. Humeur : Nerveux. Date d'inscription : 21/03/2009
Feuille de personnage Arme n°1 : 2x Pistolet M6C Autre Compte : Adam Jackson Arme n°2 : Fusil de combat BR55
| Sujet: John Freeman - Concours d'écriture du 17/03/2012 Sam 23 Juin 2012 - 21:48 | |
| - John Miller a écrit:
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- Citation :
- "L'ennemi arrive, qui verra donc le jour tomber ? De quelle manière notre adversaire va-t-il nous défaire ?
Mauvaise question, formez les rangs. Tenez la ligne."
Vous êtes à l'aube du probable dernier jour de siège de l'une de vos places fortes, la situation est désespérée. Faites ressentir à vos lecteurs l'une des émotions suivantes qui tient profondément votre personnage à la gorge (sans la citer), à l'orée d'une bataille qui pourrait être sa dernière, faisant face aux lieux de déjà bien des massacres. Mélancolie, ironie, agacement.
Pas de lignes minimum imposées. La quantité ne fait pas la qualité. Vos créations sont à envoyer par MP à Admin Intendant. Attention, toute version envoyée est définitive. Nous n'accepterons aucune correction. Date limite d'envoi : 24/03/2012 à 00:00. Il faut tenir jusqu'au soir ! C'était un Samedi soir, un samedi soir pas comme les autres. La nuit était tomber sur la colonie qu'il en proie au Chaos, Samuel alluma sa cigarette pour en prendre une bouffée. Son regard se posa alors sur l'une des deux lunes qui gravitaient autours de se monde, l'une était blanche et l'autre était d'une lueur qui rappelait une pièce d'Or. Voir la seconde lune lui réchauffa le cœur, il ouvrit légèrement sa bouche pour permettre à la fumer de sortir de ces poumons. Il était marines, comme tout les autres il avait intégrer le CSNU, prenant son rôle de soldat comme une fierté d’être un des protecteurs des colonies humaines. Samuel venait d'une famille aisée, où son père le traitait de « maillon faible », il n'avait jamais manqué de rien, avait suivit des cours privé et était même promit à de grandes études pour qu'il suive les traces de ces parents. Mais le destin prend des tournures bien étrange, car il quitta sa famille du jour au lendemain pour intégrer le CSNU, malgré son niveau incroyable, il avait choisit une voie plus difficile. Celle de l'infanterie pour rejoindre le commun des mortels, il c'était fait descendre par ses supérieurs hiérarchique, avait rampé dans la boue, subit des efforts physique au niveau de ces muscles jusqu'à sentir chaque fibre douloureuse.
Ces yeux restèrent un certain moment sur la sphère d'or, il repensa à tout ce qu'il avait put dire, tout ce qu'il avait put faire durant sa jeunesse. Samuel c'était retrouver quelques années en arrières, repensa à son amour qu'il avait oublié tout ce temps, soudain un bruit survint sur sa gauche, le marines revint sur la terre ferme et regarda un homme sortir des décombres qui autrefois était un centre vétérinaire. Le visiteur était un marines, un grand noir qu'il avait connu sur les champs de batailles. Samuel ne put s’empêcher de sourire en voyant le personnage de deux mètres de hauts au nom prédestiné venir vers lui. -Salut Grand. -Salut Sam. Les deux marines se mire cote à cote, permettant par la même occasion à Samuel de tendre une cigarette, que bien évidement, Grand accepta. Samuel n'en revenait toujours pas, il ne s'habituait toujours pas au fait d'avoir deux têtes de moins que son ami. Grand plaça sa cigarette entre ces lèvres et alluma aussitôt. Tout deux gardèrent le silence, même ainsi ils se comprenaient, la nuit était longue. Samuel observa le paysage devant lui, éclairer par les deux lunes, il pouvait aussi bien voir quant pleine journée, si on enlève le filtre unicolore bien sur. Ce qui l'entourait ne ressemblait plus à rien, le marines se rappela nettement la forme originel de chaque bâtiment. L'endroit où il se trouvait était une petite ville fortifié, des murs de plus de sept à huit mètres de haut entourait les habitations. Les habitations, parlons en, à son arrivé il y a de cela trois jours, la ville était intacte. Ce fut le second jours qu'une petite partie de la ville fut rasé, mais le troisième jours en revanche, il eu une perte considérable, deux tiers des habitations s’effondrèrent malgré la résistance du CSNU. Samuel observa attentivement certaine bâtisse, voyant que sous certain décombres il y avait des mains qui en ressortaient. Samuel n'en détacha pas le regard, c'était quelque chose d'oppressant qui occupa son esprit, le fait d'avoir perdu des amis, des copains le rendus malades. Certes il ne les avaient pas tous connus, mais il savait qu'ils ne faisaient qu'un.
-Les secours devraient arriver dans la soirée. Samuel se força à détacher ses yeux des décombres pour regarder sa montre, celle-ci indiqua 0356. le marine secoua la tête et regarda Grand, cherchant alors quelque chose de rassurant sur se visage fatigué, mais qu'il ne trouva pas. Samuel soupira, l'idée de combattre une journée le fatigua encore plus. Mais ceci était son boulot, protéger les colonies et la Terre. Ah la Terre, un monde qu'il n'avait jamais encore vue, sauf sur des holoprojecteurs et encore... Samuel tapota sur l'épaule du géant et s'éloigna en direction de la plus solide des bâtisses, un Hôpital équipé pour la guerre. Les murs faisait au minimum un mètres trente d’épaisseurs, les portes blindés en faisait soixante centimètres, logiquement c'était le lieux idéal à tenir jusqu'au soir et ainsi permettre au survivant de le rester encore longtemps, du moins tant qu'aucun tire puisse frapper la conduite d'un gaz sensible à la chaleur, l’hôpital n'était pas terminé au niveau du rez de chaussée... expliquant alors l'existence du tuyau au même diamètre que l'épaisseur de la porte. Samuel regarda l’hôpital, il ni avait aucun civile, hormis les médecins et infirmières. La ville avait été déserté le même jours que l'arrivé des marines. Le soldat s'étira le bras, la fatigue le gagnait peut à peut au points qu'elle engourdissait ces membres. Samuel se posa aussitôt contre un mur, la hiérarchie ne pouvait pas tout contrôler, il pouvait donc profiter d'une petite sieste, ce moment de faiblesse permit au sommeil d'attaquer le marine.
Il se revit aussitôt dans une prairie, là où courrait d'étrange créature. Samuel se retourna aussitôt, faisant face à sa maison, où du moins ce qui semblait avoir été sa maison. Celle-ci n'était plus qu'une ruine fumante. Samuel si dirigea rapidement, fouillant alors sous chaque morceau de mur, balayant les cendres à la recherche de sa famille. Son cœur se serrait lentement mais fortement jusqu'à ce qu'il entende une voix qui l'appelait par son prénom, le jeune homme se retourna pour faire face à un élite portant a sa ceinture la tête de son père.
Grand secoua Samuel qui aussitôt se releva, il pouvait voir les lueur du jour pointer leurs nez. Lorsque le jeune homme regarda sa montre, elle indiqua 0559. Samuel réalisa que sa sieste avait duré pratiquement deux heures, alors qu'il allait dire quelque chose à son ami un tir retentit suivit d'une alarme. Trois ordres furent donnés. Le premier était que les marines valident , une trentaines,retienne les covenants le plus longtemps possible, le second ordre était que les militaires les plus proches de l’hôpital , une vingtaine,se prépare à défendre celui-ci. Le troisième, il fallait tenir jusqu'au soir ! Les marines à l'entrée de la ville avait beau tenté de tirer à tout va sur tout ce qui bougeait, il ne firent que retarder l'inévitable. Le ciel se couvrit d'une trentaines de sphères bleus éclairs, des tirs de Wraiths qui vinrent décimé les marines, ou du moins la plupart pendant que des Banshees vitrifient la zone. Les résistants reculèrent rapidement à mi-chemin de l’hôpital. Ce fut dans la ville que le CSNU eu un avantage. Les marines utilisèrent les Jachammers tout comme les mitrailleuses soutien pour éliminer la chair à canon covenants. Samuel et Grand se positionnèrent de façons à tirer sur les covenants sans risques de toucher les marines bombarder par les Wraiths. Cette position ne dura qu'une dizaine de minutes, précisément jusqu'à ce que deux Jackal tirent sur Grand, le touchant à l'abdomen et à l’épaule gauche, Samuel abandonna le combat et chercha rapidement le médipacs. Tout en injectant la mousse « miracle », il regarda Grand continuer à tirer sur l'ennemi perdant de ce fait encore plus de sang. Samuel tira une nouvelle fois sur les covenants et put remarquer que les marines n'étaient plus qu'une quinzaines. Le jeune marines souleva alors Grand et courut aussi vite que possible jusqu'à l’hôpital malgré l'handicap que lui donnait son compagnon. Alors qu'un Banshee les survolèrent, un missile de Jackhammer fila droit sur celui-ci qui chuta à quelque mètres du duo. Grand allait survivre, Samuel accéléra le pas de façons à ce que son ami puisse rejoindre le plus tôt possible l’hôpital. Plus qu'une dizaine de mètres, les explosions devinrent plus proches, plus que cinq mètres, des hommes sortirent de l’hôpital pour ramener Grand. Lorsque deux marines vinrent le récupérer, Samuel se retourna pour voir un autre soldat armée d'un Jackhammer s'effondrer un peut plus loin. Il courut aussitôt dans sa direction et vit au même moment un Banshee fonçant droit sur lui. Le jeune marine ramassa le lance missile au sol et effectua un tir qui vint percuter l'appareil qui prit de la vitesse et une mauvaise inclinaison pour passer juste au dessus de lui. Samuel se retourna aussitôt pour voir des marines s'abriter de chaque coté de l'ouverture et Grand appuyer sur un tuyau de gaz vertical tirant lui aussi comme il pouvait, la porte s'abaissait lentement, trop lentement. Le Banshee qui eu prit de la vitesse percuta le sol où il glissa en direction de l'entrée du bâtiment. Bloquant ainsi la fermeture... et soudain,une explosion.
Samuel regarda la scène, le bâtiment partir en flamme de l'intérieur, il entendait les hurlements des gens présent à l'intérieur. Il pouvait presque sentir les brûlures causer par la combustion. Le jeune marine eu soudainement l'impression de ne plus avoir de jambe, se laissant alors tomber a genoux sur le sol, le regard fixer sur un incinérateur qui devait permettre la survie. Il avait envoyé son ami, Grand, au crématorium alors qu'il voulait l'aider. Il avait condamner ses frères d'armes en tirant sur quelque chose qui le menaçait lui. Il ne fit même plus attention au covenants qui courait autours de lui, il garda ces yeux sur le Banshee enflammé, les flammes sortant de la porte d'une lueur bleu. Samuel resta là dix minutes, peut être trente. Soudain une main puissante l'attrapa et le souleva avant de le tourner face au soleil qui se levait doucement. Laissant alors une vue sur le carnage, des cadavres jonchaient le sol par trentaines, des élites pourfendant les survivants, les Jackals dévorant les cadavres de marines ou se disputant pour avoir un doigts. Alors que tout homme aurait penser à sa famille et se serait inquiété de leurs sort, Samuel n’eut qu'une pensée...
Finalement son père avait raison, Samuel était un maillon faible !
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