Semper Fidelis

Spoiler:

Les gardes, sous l'ordre de Miller renvoyèrent Hordika et Hicks en Céllule pour purger leurs peines respectives, Ryan n'avait qu' un mois à tenir un simple mois le tout était de se remettre en forme après les mauvais traitements subis par les sbires du SRN

Concernant Ryan Hicks pour Incompétence, nous le déclarons Coupable.

Cette phrase se répétait sans cesse dans le crane du Prisonnier, sans cesse... il était responsable... il n'avait pas tenus Hordika en laisse... Tout était de sa faute... il était environ trois heures de l'après-midi, le soleil arrivait encore avec tant de bien que de mal à se faufiler à travers les fissures et d'atteindre le visage de Hicks.

Il pensait avoir un procès équitable, pouvoir s'en sortir sans trop d'embuche mais rien ne se fit.. Il s'était fait radier de corps des ODST, son honneur, son patriotisme, et sa passion lui avait été arraché à son plein grès... Il n'y avait rien a faire pour le moment, il se posait toujours et encore la même question pourquoi ? n'avait t'il pas été à la hauteur, n'avait t'il pas fait son travail ? ... Il était évident que non sinon il ne serait jamais ici dans cette cellule, humide dont l'odeur pouvait vous retourner l'estomac

Il n'était plus ODST, il redevenait un Marine, le bas de l'échelle, il ne comprenait pas pourquoi il y avait tant de rivalité entre les corps d'armée... d'accord les ODST étaient mieux équipé d'accord il était valorisé mais bon... C'était comme ça on ne pouvais rien y faire .. il ne restait plus qu'à dormir c'était ce qu'il y avait de mieux à faire.

Quand il s'était réveillé le garde était en train de distribuer les " plateaux " repas toujours aussi infecte, infecte certes ,mais il avait le bon côté de couper facilement l'appétit ce qui était quand même plutôt pas mal.. tout était pareil, les mêmes plateaux la même nourriture les mêmes lits inconfortable et remplie de puces et autres tiques... une chose avec cependant changer une affiche de propagande de l'UNSC avait été mise contre le mur de sa cellule l'on pouvait y apercevoir en gros plan un ODST bombant le torse son équipement à la main en train de regarder vers la planète Terre avec écris en gros << Nous Nous battons pour une cause juste, même s'il nous faut mourir, nous la défendrons >> avec en bas le petit logo du SRN indican que c'est bien une affiche officielle... Il ne pouvait pas le tuer, il avait besoin de Hicks.

Avec la défaite cuisante de Barren l'UNSC venait de perdre définitivement l'initiative, il devait garder tous les soldats disponibles et encore plus les rescapés, non seulement Hicks était l'un des soldats présent lors de la Chute de Barren ,mais il était aussi un Orion. l'on pouvait donc le qualifier de Survivant, tout en continuant à regarder l'affiche il se remémora le serment qu'il a du prêter lorsque qu'il s'engagea dans les Marines

<< Je suis un Américain, combattant dans les forces qui protègent mon pays et notre mode de vie. Je suis prêt à donner ma vie pour leur défense.

Je ne me rendrai jamais de mon propre chef. Si j'assume le commandement, jamais je ne livrerai mes subordonnés tant qu'ils auront la force de résister.

Je n'oublierai jamais que je suis un Américain, que je combats pour la liberté, que je suis responsable de mes actes, et résolu à défendre les principes qui ont fait mon pays libre. J'aurai confiance en mon Dieu et dans les lois qui on battis les états unies >>

Ces serments commençaient à avoir du sens pour Hicks il comprenait pourquoi il était ici, dans cette cellule et que quoi qu'il arrive il devrait se battre pour protéger non seulement des valeurs qu'il pensait avoir oublier ,mais aussi la race Humaine qui ne cesse d'être menacé par des ennemies venant de l'extérieur, comme de l'intérieur

Tout devenait claire pour l'ex ODST ce n'est pas parce-qu'il était tombé en disgrâce qu'il allait arrêter de se battre non seulement pour la liberté ,mais aussi pour la survie de l'humanité... l'après-midi passa plutôt rapidement, il ne broncha pas lorsque le soldat lui apporta le fameux plateau du soir qui était exactement le même que celui du midi ,mais en plus infecte.

Hicks savait pourquoi il était en cellule est contre toute attente il commençais à reprendre des couleurs, lors sur procès il était d'un pâle que seul certain cadavre aurait pu côtoyer, il débuta alors son repas avec qui était composé d'une soupe avec un bout de pain rassis et un verre d'eau pour faire passer cela.

l'ex ODST se remémorai alors ses classes, son entrainement et remarqua que la prison et l'entrainement des ODST est très similaire à la prison, il n'y avait pas le droit de parler une fois 20h la nourriture était tout simplement infecte pour changer il se faisait réveiller tous les matins par son sergent instructeur qui jouait du clairon sauf que la c'était les puissant néons du plafond de l'aile Nord ce qui n'avait rien à voir... Quoi qu'il en soit le but était le même : Casser psychologiquement les sujets/recrues afin d'en faire des soldats pour aller se battre pour défendre la Terre et ses colonies .
Plus le temps passait, plus Hicks sentait remonter des valeurs qu'il pensait avoir oubli au plus profond de son être...

Certain prétendrons qu'il est devenu fou, d'autre qu'il a une prise de conscience, une illumination, il n'en savais lui-même rien l'important était qu'il comprenait enfin pourquoi il était ici à purger cette peine, il ne savait qu'il avait un mois à tenir ,mais il ne savais plus distinguer les jours qui passaient. Donc il attendrait tranquillement qu'on vienne le sortir de cette cellule glauque et peu accueillante, mais c'était sans doute mieux que rien. C'est alors qu'il s'allongea dans son lit, regarda le plafond et s'endormit au bout de quelques heures.
Il se réveilla au petit matin, fatigué ,mais encore en vie c'est ce qui comptait le plus,


En étant radié du Corps de ODST il pensait avoir tout perdu, il pensait qu'il deviendrait fou, mais un ODST ne cède jamais qu'il soit radié ou non, une fois qu'un homme devient un Helljumper il le reste à vie même si n'est que dans l'âme.

Peu de gens pouvaient comprendre ce que cela représentait d'être un ODST, l'élite de l'UNSC seule une poignée de marines arrive à passer l'entrainement pour passer ODST, les longues marches interminables avec son équipement pesant une trentaine de kilos, des réveils brusque la nuit pour faire le parcours du combattant encore et encore que se soit dans la boue, sous la pluie dans le froid nous exécutions les ordres sans broncher.

Mais il fallait laisser le passé derrière sois, il n'y avait aucune solution autre qu'obéir aux ordres c'était la seule façon pour espérer regagner son Honneur et son Armure.

Il était désemparé et heureux en même temps, heureux d'être en vie heureux d'avoir combattu avec courage et témérité les ennemis de la Nation. alors que Hicks était en train de réfléchir sur les raisons multiples qui font qu'il c'est retrouver en cellule des bruits de pas se fis entendre dans le corridor de la prison habituellement d'un silence macabre. Un garde apparut alors devant la cellule, donna des coups de matraque contre les barreaux comme les enfants tapant sur les barreaux avec un bout de bois lorsqu'il son au zoo. Voilà ce qu'il était un animal en cage qui ne souhaite que de pouvoir à nouveaux chasser à l'air libre, le Garde refit un passage et se stoppa net devant la cellule du condamné.

Visite Surprise met toi contre le mur et plus vite que ça.

Ouais Ouais... Je connais la chanson.

Hicks écarta les bras, se mit face au mur et plaça les mains contre le mur, un autre garde et commença arriva et retournas littéralement la cellule à la recherche d'un objet ou autre Ryan n'avait strictement aucune idée de ce qu'il cherchais, surement une fouille de routine afin de dissuader les prisonniers de cacher quoi que ce soit. cette masacarade dura une dizaine de minutes.
Les gardes laissèrent la cellule dans l'état ou ils l'avaient mise, le condamné ne remit seulement le matelas en place et s'allongea dessus, tout était silencieux trop silencieux, n'y même des bruits de pas, un silence d'église, c'est alors qu'il ferma les yeux dormi ratant le repas du soir.

Il se réveilla au petit matin, le garde était entrain de distribuer les plateaux repas, Il s'assit sur son lit, regarda la fissure au plafond par laquelle pénétrai un fin faisceau de lumière, ce n'était pas grand-chose mais cela permettait de remonter le morale du Caporal, mais il ne pouvait s'arrêter de penser à ce qui s'est passé sur Barren tout ces hommes qui avaient prêté serment de défendre la Terre et ses colonies, encore une fois l'arbre de la Liberté a été nourri avec le sang des Patriotes.

Combien faudra-t-il de mort ? Combien d'innocents devrons encore périr afin de garantir notre liberté ? L'UNSC a belle et bien perdu l'initiative lors de la Chute de Barren, la chute de Reach et des autres colonies du secteur n'est qu'une question de date, Barren nous l'a prouvé les forces covenants sont plus organisés, plus nombreuses que les nôtres nous sommes condamnés, c'était une mission suicide de nous envoyer la-bas, une grande partie de la flotte a été littéralement détruite, la seule issue à cette guerre serais de créer une arme surpuissante afin d'y mettre un terme, à la seconde ou je sors de taule il faut que je me trouve rapidement une unité que ce soit chez les Marines ou avec d'autres compagnons d'armes l'important est de mettre un terme à ce conflit qui ronge petit à petit le coeur de nos colonies : La Rébellions.

Il est impossible de garder de gagner la guerre si tout le monde ne s'engage pas à 100% dans la lutte pour la survie de l'humanité chaque homme à une dette qu'il se doit de payer, le tout est une question de date.

Nous avons le choix : Mourir en héros en se battant pour la liberté, ou vivre en lâche jusqu'au jour fatidique ou la mort viendra frapper à votre porte.

En tant que citoyen, nous avons prêté serment celui de se battre pour protéger les innocents et notre race, toute personne qui se risquerai à briser ce serment ferait disparaitre avec lui le peu " d'humanité " qu'il peut nous rester.

Nous avons déjà trop marqué cette planète par des cicatrices indélébiles que rien ne pourra effacer tout cela à cause de la guerre. La nature d'une guerre nous apprend beaucoup sur ceux qui y participe, leurs ambitions leurs motivations c'est dans la nature humaine de vouloir combattre son semblable, de le terrasser à tel point que l'Humanité tout entière est passé à côté d'une grande chose si importante qu'elle pourrai changer le destin de conflit sanglant qu'entreprend l'homme envers son semblable depuis la nuit des temps.

Nous avons colonisés plus de 300 mondes, mais notre soif de conquête ne fut jamais satisfaite, telle un fléau insatiable et invincible qui souhaite la destruction de l'homme par son semblable, il n'y a aucune issue à ce carnage sanglant autre que l'extinction de la race humaine. Depuis plusieurs siècles l'homme crée des armes afin de se défendre de toute menace venant de l'extérieur ,mais contre toute attente ses mêmes armes qui nous avaient permis d'obtenir notre liberté se sont retournés contre nous, telle une épée de Damoclès ou un jugement divins censé nous faire prendre conscience que nous n'étions pas ennemis. Combien de temps ce massacre allait encore durer ? Nul ne serait y répondre.

Il y a tant de questions qui attende une réponses tant de secret qui attende d'être découvert, certain même que la Terre cache en son sein depuis l'aube de temps... il y a tant de personnes qui sont morts en vains afin de nourrir l'arbre de la liberté tant d'homme qui ont été délaissés, tant d'homme qui se sont vaillamment battus afin de défendre notre belle planète...

Tous ces hommes ont été délaissés, oublié l'état créer alors des mensonges aux familles pour faire en sorte de ne pas s'impliquer politiquement... ils se sont battus pour notre mode de vie et nous ne somme même pas capable de leurs offrir des funérailles militaires.

J'ai toujours eu foi aux ordres ce que l'on nous apprenais ,mais la conscience vous empêche alors d'obéir à cet ordre. Qu-est-ceque la conscience en fin de compte ? Un frein qui nous empêche d'agir selon notre morale ? La limite séparant la raison de la folie, du faux et du juste ? Tout cela n'avait presque plus de sens, plus rien de comptait aux yeux de Ryan sauf de regagner son honneur et de défendre quelque en soit le prix l'humanité.

Alors que l'ex ODST était en train de réfléchir sur les fondements même de la guerre un gardien arriva devant la cellule.

Hey le Taulard c'est la visite médical tend moi tes poignets

Le prisonnier s'exécuta et tendis ses bras dans la direction du gardien qui lui mit une paires de menottes, Hicks suivait de près le gardien, marchant lentement pour aller au fond du corridor afin de rentrer dans une salle qui avait été aménagée en bureau de consultation.

Je t'attache au fauteuil afin que tu ne puisses pas bouger ta sale gueule pendant le Doc t'examine

Ryan fut donc " invité " à s'asseoir sur le fauteuil de consultation, ses bras furent menotté au fauteuil ce qui empêchait à Hicks toutes possibilité de le frapper.

Les présentations n'ont pas encore été faite donc je me présente je suis le docteur Steiner je suis chargé de vous remettre sur pied pour que vous puissiez de nouveau aller sur le front à la seconde même ou vous sortirez de prison.. Commençons par le commencement d'après votre dossier médical vous avez eu deux côte cassés et vous souffrez d'un syndrome de Boren c'est bien cela ?

Hicks ne répondu rien et se contenta de hocher la tête pour dire oui. Tout cela il le savait déjà pourquoi bon appeler un docteur alors qu'il allait très bien ? Le Directeur de la prison nous réserverai encore une surprise ? à cela le médecin ajouta un contrôle de routine afin de déceler n'importe quel type maladie que pouvait avoir contracté Hicks en prison

C'est bon il est en bonne santé si je pue dire il a une légère carence en fer et en protéine mais cela devrait vite s'arranger. Je suis d'ailleurs surpris de voir une telle vitesse de récupération chez un patient, vos côtes serons en état dans deux trois jours à ce train la

Le gardien détacha Hicks du fauteuil auquel il était attaché, le Caporal se regarda alors dans le miroir de la salle de la salle de consultation il se remémorait encore une fois la Chute de Barren lui courant dans les couloir avec Hordika en train de protéger la replie des civils en direction de la ZE dans le reflet du miroir il se voyait en armure, armure qu'il avait gagné par ses compétences, par sa bravoure, il fit alors le serment que quelque en soit le prix à payer il ferait ce qui est nécessaire pour redevenir le fer de lance de l'UNSC. C'est alors que l'ancien ODST retourna dans sa cellule afin de dormir et de penser sur les fondement mêmes de sa présence ici.

Comment l'humanité en est telle arrivée là ? à cause de la guerre, la guerre et encore la guerre, surement la coutume humaine la plus tenace, qui fait de nous des Hommes. La paix pour être totale doit passer par la destruction c'est indéniable.

La fin d'une guerre ne met jamais un terme à toutes les autres, elle nourrit seulement la soif de conquête de l'homme afin d'en engendrer une autre. La guerre est présente en chacun de nous homme, femme et enfant elle attend seulement le bon moment pour se manifester, telle un virus qui attendrait le moment propice afin de faire le plus de dégâts, et quoi qu'il arrive un jour ou l'autre il fera surface le seul moyen d'enrayer ce mal est de vivre avec et de l'accepter c'est alors que notre vraie nature apparaitra aux yeux de tous.

Je ne pourrais pas me racheter de ne pas avoir réussi à empêcher le massacre de Barren, ce qui s'est passé est plus qu'inadmissible j'aurais pu, j'aurais dû empêcher cette tuerie qui a fait périr 53 citoyens pas seulement des citoyens de Barren, ils étaient tous des citoyens de l'humanité que nous marines avons juré sous serment de défendre quelque en sois le prix, que dirons à leurs familles ? Que dirons t'il à leurs parents ? Que dirons nous à leurs enfants ? Toute ces vies brisée par la faute d'un seul homme, c'est IMPARDONNABLE


Telle est la devise des marines, un devise qui est enfaîte une loi, loi qui est respectée depuis maintenant plus de cinq siècles. Les marines ont toujours été la pour défendre la cause juste et rétablir la paix par la force s'il le fallait. La force brute en elle-même a réglé plus de conflit qu'aucune autre méthode, c'est pour cela que l'UNSC est là, pour garder une stabilité politique sur les colonies avant et après le passage des covenants.

A chaque grand conflit majeur les marines ont été appelé afin de résoudre les problèmes, Harvest, ses colonies Barren. Les marines ont toujours été fidèle à l'UNSC, aux ordres et à l'appel du devoir. Ce même appel qui a fait intervenir les héros de Barren. Je voulais être un héros, me battre pour une cause que je trouve juste et ainsi défendre l'humanité, un gardien de la paix qui devrai veiller à éteindre les conflits pour que la paix règne enfin sur les colonies.

L'on m'a transformé en arme humaine, mais on ne m'a pas appris à tuer, l'on m'a appris à changer les choses. J'ai supporté l'entrainement pour devenir un Helljumper ,car je gardais l'espoir qu'un jour j'arriverai à faire de grandes choses et d'enrayer le massacre qui se perpétue depuis plusieurs siècles.

Cela faisait combien de temps que j'étais ici, dans cette cellule ? Des semaines ? Des mois ? En réalité il ne restait que peu de temps avant que je sorte quatre jours tout au plus, c'était la dernière ligne droite avant la liberté, plus que quatre jours à supporter cet endroit, cette cellule, cette nourriture infect, ma soeur avait un appartement à Washington avec un peu de chance je pourrai peut-être y aller en espérant pouvoir prendre deux trois affaires, prendre une douche et prendre son bardas.

Qu'elle sera mon affectation quand je sortirais de prison ? Il faut que je m'y colle à la seconde ou je sors de taule.

"-Ce que je ne comprend pas la-dedans c'est le fait que Kelrod vous ait envoyez faire cela tout seul...Enfin c'est quand même en partie grâce à vous que ce gars s'est retrouvé en taule ! Et puis bon, c'est un incompétent, il n'a...
-Mendoza?
-Compris sergent...
-Merci."

Le gardien prit un couloir sur la gauche, le duo de marines derrière lui l'imita...Ce type avait l'air de se sentir autant passionné par son travail qu'un sourd écoutant de la musique, il ne parlait pas, n'émettait que quelques grognements lorsqu'on lui posait une question et sentait le moisi...Merveilleux accueil donc...Enfin, vivre au milieu de type comme Hordika ou Hicks devait sacrément détériorer les capacités mental d'un homme ordinaires. Ou alors était-ce naturel chez ce gorille? La voix de mendoza tira Carl de ses questions existentielles

"-Je déteste ces couloirs.
-Normal.
-Ca me rappelle...
-Je sais Caporal, ça vous rappelle votre promotion.
-C'est pas exactement comme ça que je vois les choses.
-Libre à vous de faire votre sentimental."

Nouveau tournant, cette fois ils allaient à droite.

"-Le prisonniers a été calme j'espère?
-Boarf...
-Pardon?
-Ben...S't'un type b'nal quoi...

Carl ce retint de demander ce que voulait dire "b'nal" mais ce ravisa, ce type était définitivement aussi évolué qu'une huître.

"-Nous y sommes bientôt?
-Moui..."

Une fois sa réponse très évoluée prononcée, le gardien s'arrêta devant une cellule, ouvrit la porte et reparti sans demander son reste, laissant le sergent et son caporal devant leur nouveau membre d'escouade...Ce dernier semblait surpris de leurs présence, peut-être n'avait-il pas encore reconnu celui qui avait participé a son procès...Carl, le sourire au lèvres, prit donc soin de s'identifier :

"-Bien le bonjours Caporal Hicks ! Souriez, vous êtes libres ! ! Je suis le sergent Carl Sorince, celui qui vous a "aidez" à rejoindre nos rangs, le sergent Kelrod m'a demander de venir vous chercher, alors c'est ce que je fais...Vous êtes dorénavant affecté a notre escouade ! Aucun massacre de civil ne sera toléré, sauf si c'est moi ou Kelrod qui en donnons l'ordre, allez, bougez-vous, vos nouvelles affaires de marines vous attende !"

Macabre... Voici le seul adjectif pour décrire l'ambiance de se couloir, pas un son, pas un murmure. Je ne savais pas combien de temps je devais encore tenir, enfermé entre quatre murs, le moment que j'ai passé en prison m'a ouvert les yeux sur certaines choses, pourquoi nous nous battons, pourquoi nous vivons et pourquoi il ne faut pas oublier ceux qui sont tombés. Alors que j'étais en train de réfléchir sur mes possibles affectation, des bruits de pas vinrent rompre le silence de mort qui s'abattait sur le Corridor Est. Plusieurs personnes aux sons des bruits de pas, je n'y croyais pas mes yeux, deux marines apparurent devant ma cellule, je n'arrivais pas très bien à reconnaître leurs visages, l'un des deux ajouta.

"Bien le bonjour Caporal Hicks ! Souriez, vous êtes libres ! ! Je suis le sergent Carl Sorince, celui qui vous a "aidez" à rejoindre nos rangs, le sergent Kelrod m'a demander de venir vous chercher, alors c'est ce que je fais...Vous êtes dorénavant affecté a notre escouade ! Aucun massacre de civil ne sera toléré, sauf si c'est moi ou Kelrod qui en donnons l'ordre, allez, bougez-vous, vos nouvelles affaires de marines vous attende !"

Cette voix... Cette voix... je l'ai reconnu tout de suite que c'était la même qui avait témoigné contre moi et le bleu qui fut sous mes ordres la 1ère Classe Hordika, mais il était son supérieur, je ne pouvais que laisser le passé derrière lui et se concentrer sur les futurs missions, qui seraient donc sous les ordres de Sorince. Le bon côté des choses étaient que je n'avais pas à chercher une affectation, je ne sais pas si je supporterais le fait de me battre à côté de l'homme qui m'a mis en prison...

-"Je savais que nous allions se revoir ,mais pas dans de telle circonstance..."

Je me levais m'approcha de la porte de ma cellule, j'avais surement la tête d'un déterrer 1 mois en cellule sans pouvoir me raser et avec cette luminosité qui vous brule les yeux au réveils. Je sorti de ma cellule d'un pas lent et calme, tout en me promettant que jamais plus je n'irai dans cet endroit. Je pris la tête ,en direction de la salle de retrait, je stoppais devant le comptoir, un homme en train de somnoler sur sa chaise ce fit réveiller par le bruit de l'ouverture des portes

-"Nom et Prénom"

-"Ryan Hicks"

-"Attendez une seconde voulez-vous ?"

Il revint après une ou deux minutes plus tard avec une caisse avec mes affaires personnelles qui datait de son procès.

"Vos effets personnelles."

Je pris la caisse et suivi les deux marine, en direction de la sortie.

-"Bon alors, Sergent Sorince, je commence par quoi ?"