Opération Storm Lightning [Ouvert]

Journal de bord/entrée 1/Caporal Fla.Genessis/Mission : Storm Lightning

Je n’arriverais jamais à avoir une perm’ tranquille. Je n’ai même pas le temps de poser mon barda que je suis sensé repartir. Ce coup-ci, c’était une femme des services de l’ONI qui s’est carrément pointée à mon appartement. Avec un dossier, pour me dire que j’avais la chance d’être choisit pour une mission secrète et tout le bordel. J’aurais voulu l’envoyer se faire voir mais si l’ONI donne un ordre, on suit cet ordre. La femme semblait compatir avec moi et me dit :
-Si cela peut vous rassurer, vous ne verrez probablement pas le feu. Vous êtes ODST certes mais vous êtes avant tout médecin spécialisé en trauma  et c’est ça que nous cherchons pour cette mission.

Elle me planta là devant ma porte s’en allant comme un coup de vent. J’entrepris d’examiner le dossier, assez épais, qui comprenait les mises en gardes standard, les récompenses de la mission et aucune info sur la mission… Juste que je devais me rendre au spatio-port le lendemain à 8 heures du matin et que je serais en seconde ligne. Techniquement à l’abri du gros des tirs, la honte pour un ODST ayant 5 droppages et 5 missions réussites, j’aurais aussi sous mes ordres tous les toubibs et infirmiers du camp.

Journal de bord/entrée 2/Caporal Fla.Genessis/Mission Storm Lightning

CORAL ! CORAL ! Ils SE FOUTENT DE MOI !

Je déteste la neige ! J’ai en horreur cet élément. C’est monotone, sans intérêt aucun et c’est dangereux. Aucunes couvertures, le paradis pour les snipers et les grandes offensives demandant du tank et du warthog. Les Albatros et les pélicans déversaient un flot de matériels et de soldats et moi dans tout ça ? CORAL, sérieusement !!
Je me contentais de ruminer sans aucun but. Je devais surveiller l’horizon avec un SRS-99, arme que je déteste presque autant que mon frère, en attendant que le centre médical soit construit. J’avais qu’une envie, filer ce fusil à quelqu’un qui savait s’en servir et  aller préparer mes équipements chirurgicaux.

Je suis tireur de précision pas sniper ! Putain, mais pour les huiles c’est pareil, « tu tires de loin ? Tu aimes le SRS ! » Le seul avantage que j’avais avec ce flingue était de pouvoir regarder les activités rebelles sur les remparts, au loin, largement hors de portée de mon arme. Ils nous regardaient depuis le sommet de ces gigantesques murs « moquez-vous, mais quand on les aura démolit, vous n’aurez plus que les yeux pour pleurer ». Une heure passa, une longue et interminable heure à rester debout sans bouger avec un fusil trop lourd pour ma main handicapée. Puis une seconde et enfin un marine, un seconde classe, me tapota l’épaule pour me dire d’aller me réchauffer.
Je lui laissais le SRS et mit le cap vers le centre médicale.Une vingtaine de personnes occupaient la place. Quelques chirurgiens et toubibs de campagne  et une demi-douzaine d’infirmiers,  tous arborant les emblèmes d’une obscure compagnie de marines, le reste était composé de civils-qualifiés- mais aucuns ne pouvaient aller au feu. Quel cadeau, je devrais composer avec des civils et des inconnus. L’ONI me gâtait vraiment, je me posais lourdement sur une chaise, ignorant les regards et sans même demander, une  infirmière assez mignonne  m’apporta une grande tasse de café chaud et une assiette de nouilles :
-je sais que vous êtes un ODST mais ce n’est pas humain de faire attendre un homme durant deux heures par -20.
-Bah, fallait bien que quelqu’un le fasse, pis rester deux heures dans un hangar à attendre est presque aussi désagréable. Merci pour l’assiette et le café. Je pense que j’en avais grand besoin. Caporal Genessis, mais mes amis m’appelle Flag et vous êtes ?
-Mèna Orstuz, je serais votre assistante lors de la mission.
-Vous êtes ODST ?
-En fait, je suis de la milice de Coral.  Comme je connais bien la région et que j’ai une formation au combat, l’ONI m’a proposé de vous rejoindre et en échange, ils  me donneront une affectation où je veux.
-Dites-moi Mèna, vous avez déjà amputée un homme sous un tir nourris de mitrailleuse et pas avec une scie mais un couteau de combat ? Car moi oui, vous serez probablement amené à faire de même quand nos gars tomberont les uns après les autres. Vous m’avez l’air gentille alors je préfère être honnête, vous sentirez vous d’attaque ?
La jeune femme me regarda d’un d’air « étrange » et dit :
-Caporal, nous sommes des civils mais nous avons tous eu notre lot de combats, la milice n’est pas qu’une affaire de propagande. Nous avons pris part à plusieurs escarmouches violentes et nous sommes intervenus sur des amputations sur des cas que vous décrivez. Mais merci de votre sollicitude.
Elle me laissa seul avec mon repas, partant d’un air vexé, bah après tout j’aurais tous le temps de me rabibocher avec.

-Mr Genessis, nous sommes en orbite. Le big boss rebelle voudrait que nous descendions vite. L’UNSC serait en chemin pour leur botter le cul. Dit le pilote du « NuclerBlast », la nouvelle frégate de Tony depuis que le « DragonForce » avait explosé lors de sa précédente mission sur Coral.

-Reçu, je vais descendre avec les pélicans. Vous allez cacher le vaisseau dans l’ombre de la lune. Vous ne bougerez sous aucuns prétextes. Sauf si je vous demande explicitement l’ordre de venir me chercher, je ne veux pas risquer un autre vaisseau pour ce caillou gelé.  

-A vos ordre, monsieur… mais si l’UNSC veut nous aborder ou essaye de nous tirer dessus ?

- Tu poses une mine havok et tu dégage. Je pense que ça devrait suffire pour faire le ménage. Mais s’ils venaient à vous aborder, surchargez le réacteur du vaisseau, je n’aime pas ça mais hors de question de laisser ces singes faire joujou avec MON bâtiment !
La jeune fille le regarda avec des yeux ronds mais ne dit rien, c’était inutile de discuter avec le dragon. Tony descendit dans le hangar principal de son vaisseau, spécialement agrandit pour pouvoir y stocker plus d’armes et faire de plus gros profits, il y avait de nombreuses caisses d’armes et plusieurs chars de combat « Cobra » et » grizzly ». Des armes normalement réservées à l’élite de l’UNSC  mais qu’un contacte de Tony lui avait vendu en échange des plans de sa frégate.

-Ok, les gars rassemblement ! Vous me préparez tous les pélicans et Albatros dispos. Je veux une vitrine de toutes les marchandises disponibles  dans le premier pélican. Une caisse de chaque, si ça les branches vous ferez venir le reste. Mettez aussi un grizzly et un Cobra dans Alba’ et faite le venir avec moi. Bien, au boulot maintenant ! Miss Millenium, un mot je vous prie.

Les dockers s’activaient dans un raffut et un désordre assez énervant. Bousculant sans vergogne la jeune pilote dont sa prothèse encore toute jeune la faisait souffrir :
-Soufflez là-dedans. Pas de discussions, j’ai une certaine affection pour votre père et pour vous mais si vous êtes positive, je vous arrache moi-même votre bras.
Eclipse prit le testeur des mains du milliardaire, souffla et lui rendit l’objet :
-Bien, négative ! Occupez-vous de votre pélic,  un vol sur Coral demande de l’attention et de la préparation.
Le Dragon, toujours à tout contrôler. Il s’assit à l’arrière d’un warthog spécial neige, équipé de chenilles et d’un prototype de canon pour ce genre de terrain. En regardant l’engin, il hurla :
-Hey ! Foutez moi ce truc dans une caisse et collez le sous le pelic’ il vient avec moi !  Allez chercher Knives et dite lui que l’on va partir dans quelques minutes !
Quand le pélican et l’albatros furent prêts au décollage, le milliardaire embarqua, le mercenaire masqué s’assit en face de lui. Pas un mot, pas un regard, les deux hommes se comprenaient , c’était un bon départ.  Les deux droppers s’élançaient dans le vide spatial pour atterrir quinze minutes plus tard au milieu d’une gigantesque forteresse bardée de tours, miradors et autres mitrailleuses. Un homme  de haute stature l’accueillit le visage masqué mais avec une  voix chaleureuse :
-Bien le bonjour monsieur Genessis, vous n’imaginez même pas comment je suis heureux de vous voir. Voyez, il y a eu de nombreux combats ici, vos armes auront fort à faire.
-On se comprend alors Mr…
-Boss me suffira largement pour le moment. Qu’avez-vous à me proposer ?
-Du beau, que du beau. Hé, les larbins déchargez le pélic’ et apportez les caisses ici lança-t-il aux gars qui l’accompagnaient. J’ai des SRS-99 AM, des munitions incendiaires, des grenades, des fusils d’assaut, bref du classique en somme. Mais j’ai aussi quelques trouvailles que vous devriez apprécier, dans la caisse rouge, il y a des munitions « full carbon jacket » c’est des balles anti-blindage avec une pointe en diamant en gros, j’ai tous les calibres y compris pour vos mitrailleuses de .30 et les 12.7 que vous avez récupérez.

Le boss des rebelles hochait doucement la tête, rien que ça constituait une livraison importante pour les insurgés. L’affaire s’engageait bien :
-Mais je n’ai pas finis, dans cette caisse, j’ai des MA5K le nouveau fusil des forces spéciales celui qui vous cause tant de mal lorsque l’ONI vient vous débusquer. La combinaison parfaite entre précision et puissance de feu. Pas mal ? J’ai encore mieux pour vous, char de combat lourd grizzly. Je ne vous dis pas comment j’en ai chié pour me le procurer, j’ai aussi un cobra si ça vous plait.

-Impressionnant, j’en conviens. Nos amis communs ne nous avaient pas mentis, quand vous livrez des armes vous n’y allez pas à moitié. Que voulez-vous en échange ?

- Je veux des échantillons de technologie alien, et un accès à vos bases pour entreposer de l’équipement ou me cacher et bien sûr un paiement de cinquante millions de dollars.

-C’est extrêmement cher, je ne sais pas si je pourrais vous fournir autant d’argent.

-J’ai encore deux pélicans de matos si ça peut vous motiver et pour le même prix évidement.

Le boss des rebelles ouvrit la bouche mais une sentinelle hurla :
-Ya un classe Phoenix en orbite !! Ils ont largués une base mobile !
Le chef regarda la sentinelle, le grizzly puis enfin Tony et dit :
-Mr Genessis, on va voir si vos armes sont si utiles que ça.  

/ Mail crypté Lvl 5
/ Exp. Cerberus Watcher
/ A : Knives Aiden
/ Sujet : Contrat n°00127

///décodage en cours....



Aiden je sais que vous sortez tout juste d'un contrat de longue durée mais un gros 'client' nous propose une offre alléchante, et l'occasion de profiter via nos alliances secrète, d'un armement conséquent. Le plan serait de pointer dans l'équipage temporaire du Nuclear Blast, de vous présenter auprès de Tony Genessis puis d'attendre vos nouvelles instruction (désolé, ils n'ont pas voulut dévoiler tout les détail part peur de fuites d'informations).

Le point d'arrivée sera Coral, dans un désert  glacé alors adaptez bien votre équipement.  Comme d’habitude évitez de laisser le moindre indice sur votre 'véritable' affiliation, pour l'UNSC vous êtes un banal rebelle.

Un acompte de 30 000crédits vous sera versé une foi ce contrat accepté, 70 000 une foi la mission accomplie.






Aiden valida ce nouveau contrat, presque à reculons car il sortait d'une mission longue et souhaitait reposer son corps déjà bien érodé par autant de combats successifs. Mais le financement de ses prototypes pour son futur équipement n'étaient finalisé qu'a 65% alors ce contrat était nécessaire pour accélérer les choses.

Il  profita des 12 heures qu'il avait devant lui pour se reposer, puis prépara son paquetage avant de rejoindre le lieu du rendez vous avant le départ pour Coral. D'après les données qu'il avait de Coral, l'équipement d'Aiden était prévu pour les combats longue et moyenne portée, son DMR modifié avec une lunette thermique et un silencieux était plus adapté que son habituel SMG d'ODST, il ajouta les doublures spéciales grand froid dans sa combi d'infiltration puis compléta son pack par l'équipement habituel (couteaux variés et paire de M6 D Socom sans lunettes).

>> Quelques heures plus tard / à bord du Nuclear blast à moins d'une heure de Coral


Le capitaine du Nuclear avait laissé une bonne impression à Aiden, il avait le mérite d'avoir l'air aussi désinvolte et 'original' que lui même. Le genre de type à s'affranchir de tout ces codes humains destiné à vous faire entrer dans le moule, le genre de doctrine qu'on retrouve dans l'UNSC  pour ne citer qu'eux...Knives n'avait pas réussi à fouiner les moindres recoins du vaisseau, on ne lui avait donné qu'un accès limité et ses tentatives d'intrusion avait fait choux blanc, les moins risquées en tout cas, car il ne voulais pas se griller en laissant des traces trop visibles. Du coup il ne savait pas vraiment ce qu'il fichait là, allait il devoir tuer ? Voler ? Ou observer  tapis dans l’ombre?



Un membre d'équipage l’interpella et lui fit signe de se diriger vers la baie de largage, son taxis était sur le point de partir, qui sait, il obtiendrait  peut être ses réponse dans le Pélican . Genessis choisi le siège qui faisait face à Aiden puis le regarda dans les yeux du masque de fer en forme de crâne lugubre de l'assassin, sans doute essayait il de le sonder, de vérifier si ce masque était là juste pour se donner un genre ou si cela était vraiment un atout pour son porteur.
Knives s'attendait à une vanne sarcastique, prépara même une série de rhétoriques, mais presque à la déception d'Aiden, Tony se tut, bon ou mauvais signe ?


La formation se posa sans encombres sur le sol, déchargeant des véhiculées lourds tels que des chars et même des Cobras (et comment les ont ils eus d'ailleurs?) . Tony saluât un homme au visage dissimulé - un copycat de Knives ? - le chef de l'opération sans doute. Aiden commençait un peu à saisir le but de ce convoi, vendre la cargaison au type masqué, inutile de demander si il y aura une phase de tests...Un subordonné interpella justement le groupe pour les avertir d'une présence UNSC avancée à quelques clicks de leur position, Tony affichait déjà sa satisfaction, tester un Cobra contre ses  propres créateurs !

Knives en profita pour l'engager discrètement afin de savoir ce qu'il pouvait tirer d'un assassin dans un test d'armement ?

- Monsieur Genessis, tout cela est bien charmant, mais qu'attendez vous de moi  dans ce type de rassemblement ? Protection du client peut être ? Mon responsable m'a bien spécifié  de recevoir la seconde partie de mes instruction en mains propres et sachez que sans informations de haut niveau, la qualité de mon travail en serait affectée, hors je déteste le travail bâclé.