Arrivée sur Eridianus

Invité

*Encore du grabuge...*

Telle fut la première pensée d'Hérétik alors qu'il s'était confortablement installer sur le canapé d'une petite maison à côté de son magasin d'arme. Alors qu'il regarder les informations locales, toutes les chaînes furent comme transformée en une pour montrer la cause du grabuge... un SCARAB?!
Hérétik pesta, se leva en sursaut et se dirigea vers l'entrée de sa chambre pour y prendre son Magnum.
Cela ne serait pas grand chose pour se débarrasser d'un monstre pareil, mais il compter utiliser un des appareils volants de la milice d'Eridanius.
Bien évidement, il n'irait pas se jeter seul au casse pipe. Il activa l'écran tactile relié à son interface neurale et ouvrit une liaison directe avec tout les rebelles qui voudrait y'aller avec lui.

"Ici Hérétik, demande de volontariat pour défendre la cité contre cette pourriture de Scarab! Que tous les volontaires partent immédiatement pour l'héliport!"

Hérétik aurait préféré utiliser son chasseur personnel pour cela, mais le piloter en pleine ville serait vraiment suicidaire. A la place, il préférerait piloter un Pélican armé de missiles...
Il sortit de sa maison et vit alors l'immensité de la chose: le Scarab en question dépassé plusieurs bâtiments.

"HERETIK!"

Le pirate se retourna pour faire face à son interlocuteur et le salua d'un bref hochement de tête.

"Ace, content de te voir. Toi aussi sur le pied de guerre?"

Ace était quelqu'un de taille moyenne, faisant une tête de moins qu'Hérétik, mais avait le même écran tactile accroché au côté droit de son visage.
Il désigna le monstre mécanique et siffla.

"- Ace: Woooow sa fait un sacré morceau! Tu comptes t'y prendre comment?

- Hérétik: Nous n'avons pas trente-six solutions, il va falloir y'aller avec les véhicules standards..."

Hérétik obtint pour seule réponse un grognement et donna une tape amicale sur l'épaule de son ami. Il commença à courir vers l'héliport qui se trouvait à plus de six cent mètres, et Ace lui emboîta le pas...

« - Armez toutes les tourelles, nous partons en croisade contre la vermine ! Purifions ce funeste lieu de la pustule et des maladies, faisons-en un havre de paix ! », ordonnait furieusement Sovietsk Sovierika, qui jubilait de tant de prestige à bord de cet engin de destruction.
Dans les cieux, les explosions submergeaient l’atmosphère, trouée de toutes parts.

« - Nous érigerons des temples, gigantesques, à la gloire de nos dieux ! », continuait-il fébrilement, comme agité par des fantômes mégalomanes.
D’énormes ballons explosifs se heurtaient aux structures humaines, entre éclats lumineux et hurlements effroyables ; de gigantesques flammes avaient dévorées les tours de fers, démantelées comme un fragile château de cartes.
Le spectacle était lamentable, obscène.

Dans les entrailles du char d’assaut, des rangées toutes entières d’ordinateurs électroniques étaient encastrées, connectées entre eux ; c’était le saint du saint.
« - Les circuits électriques sont en train de surchauffer. Si nous ne faisons rien, ils vont finir par griller, un à un… Attention ! »
Une gerbe d’étincelles venait d’électrocuter le lieutenant jiralhanae - un vieillard courbé et malade -, dans un frisson lumineux.
« - Assez, assez… Dépêchez-vous d’appeler un technicien, avant que tout ça ne saute définitivement ! », hurla-t-il, dans un excès de fureur.
Aussitôt, plusieurs soldats en armure se précipitèrent à sa recherche, telle une meute indisciplinée et affamée.
« - Lieutenant, nous venons à peine de recevoir une transmission, en provenance de l’espace stellaire ! », s’agita aussitôt un opérateur - aspiré par le panneau de commande -.
« - Faites donc vite, incapable ! Je n’ai guère tout mon temps, vite ! », s’exclamait le vieillard, agacé par tant d’admiration.
« Oui, pardonnez-moi, lieutenant. L’humble prophète de l’oligarchie nous envoie une escorte de trois chasseurs de type Banshee, du haut de sa forteresse volante. »
Soudain, les détecteurs longue portée du char d’assaut se brouillèrent, dans un crépitement affolant; le confrère métallique, embourbé centaines de kilomètres plus loin, était passé du prédateur à la proie, traquée et chassée depuis les airs. Il n’avait plus la moindre chance.
« - Tout simplement excellent. », répondit le lieutenant.

-=La suite ici=-

http://halofight.fr/elsyum-city-f44/la-defense-d-elsyum-city-t826.htm

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