[Balaho] Ça sent le méthane ... [Sur la planète][Terminé]

Freeman regarda Par le biais d Rocher le Bâtiment lorsque ça COM grésilla

-Adjudant Freeman vous êtes le pire des idiots que j'ai jamais rencontré! Allez au point Charlie pour retrouver l'escouade Bravo des marines... c'est beaucoup trop dangereux et je vous rappelle que vous n'êtes pas invincible. Après cette mission, nous aurons une conversation vous et moi...


John allait ouvrir une liaison COM , mais ne le fit pas , et préféra respecter les ordres du Capitaine , Aussitôt il partit en direction du point Charlie .
Au bout d'un quart d'heure, Freeman tomba sur le point Charlie ou escouade Bravo , ils devait être une vingtaine , quand il se rapprocha du caporal en charge de l'escouade . . .

-Caporal ?

Le soldat se retourna , c'était une femme d'une vingtaine d'années , les cheveux noir et la peaux blanche , des yeux vert le jugèrent un petit moment avant de se mettre au garde a vous .

-Oui mon adjudant ?

-L'on ma ordonné de prendre le commandement de votre escouade .

-Bien , mon adjudant ...

-Merci soldat .

Freeman regarda l'escouade pour la juger et remarqua qu'une bonne partit d'entre eux devait avoir une grande expérience du combat ,vue qu'ils étaient âgés d'une trentaine d'années tout comme lui .

-Escouade Bravo...Je suis l'adjudant Freeman et je suis ici par la demande du Capitaine Wallace .
Je prend le commandement et notre mission sera un bâtiment ennemis .

-Chef oui Chef !!!

Freeman était ébahis malgré l'absence d'émotion sur son visage , aucun groupe n'avait répondus plus rapidement que la section Delta , a par eux...
Si ils survivaient tous après le combat , où Freeman verrais leurs expérience , il leurs demandera si il veule rejoindre la section Delta . . .
*Si je suis encore de ce monde....*

L'escouade commence aussitôt a ce diriger vers le bâtiment ennemis , si le grunt décédés ne fut pas découvert , ils pourront passer discrètement par là pour rejoindre l'intérieur de la structure pour , si la théorie du capitaine était juste , y semer le chaos di il ya présence d'oxygène..

Sa faisait bien 1heure et quart que Cameron regardait de loin la flotte ennemi. Alors qu'il allait s'endormir, il vu quelque choses bougé au loin.

-Clhoé... dit moi que ses enfoirée n'ont pas bougé.

-Les communication entre la planète et les vaisseaux ennemies s'intensifie et il semble que de l'énergie s'accumule dans leurs armes... il semble être prêt au combat... attend... leurs moteurs se mettent en fonction, cette foi nous somme repéré!

-Hé putain... combien de temps avant qu'ils atteignent la flotte?

-Si on considèrent qu'ils ont un champs d'astéroïde à contourné et le champ d'attraction gravitationnelle... 1 heures et demi... p-t 2 tout au plus!

-Hé merde! Contact la flotte... Ici bleu, la flotte ennemi se dirige vers vous. Je crois que sa va bientôt être le temps d'y aller si on veux pas que sa chauffe!

Jeffrey suivait à la lettre les instructions du Capitaine Wallace qui semblait s'aproprier le commandement. Il ouvrait la voie sur la neige pour se rendre à un complexe de bâtiments situé un peu plus loin. Le groupe d'humain s'enfonçait pas à pas dans la neige, comme dans des sables mouvants. À la droite du groupe, une pente rocheuse offrait une vue sur toute la région. Devant eux se distinguait un petit ensemble d'édifices extraterrestres violets dans le brouillard. Le Spartan ouvrit une fréquence COM avec le Capitaine Jackson.

- Mon Capitaine, ici SPARTAN-094, permission de partir en éclaireur?

- Permission accordée, Spartan, mais revenez vite. Ce blizzard ne me dit rien qui vaille.

Le Capitaine donna aussitôt à l'escouade l'ordre de prendre une pause. Jeffrey se détacha des marines et entama une ascension inintéressante vers le sommet de la falaise. Il désirait avoir une vue d'ensemble sur la zone. L'Adjudant-Chef Mendez avait souvent dit aux Spartans-II par le passé:

"Si on vous jette en enfer, mieux vaut que ce soit avec de bons renseignements"

À mi-chemin entre le sol et le point d'observation, Jeff reçut une transmission SQUADCOM de Wallace:

- Les gars, on dirait que ça se gâte en orbite. Il faut foutre le camp d'ici! Axel ou pas Axel, on doit déguerpir avant que notre flotte ne soit attaquée! Et vous, le char d'assaut à deux ronds, voulez-vous bien revenir ici? Qu'est-ce que vous foutez à grimper là-haut? Z'êtes pas au jardin d'enfant, pauvre crétin!

- Wallace! Écoute-moi!...

Les voix se turent et la fréquence SQUADCOM s'éteignit. Les deux officiers devaient être en train de se quereller sur une liaison COM privée, à en juger la gesticule énervée du plus maigre des deux hommes en combinaison. Le Spartan continua de monter en se demandant comment ils allaient bien pouvoir quitter la planète, puisque les moteurs des Pélicans pouvaient exploser à tout moment. Une chose était certaine: si les Covenants sont capable d'envoyer des troupes à la surface et d'en extraire, les humains, eux, pourraient en faire autant.

Au sommet de la bute enneigée fortement glissante, Jeffrey put mieux distinger le paysage qui l'entourait: Un désert au sud, à l'est et à l'ouest. Au sud se dressait une immense tour extraterrestre trônant au milieu d'une vallée. Il aggrandit la vision grâce au système occulaire intégré à son casque et apperçut un petit rassemblement de silhouettes se dirigeant vers la structure. Freeman et l'équipe Bravo? Peut-être... Toutefois, l'attention du super-soldat était davantage orientée vers le nord. Il se redit compte, petit à petit, que l'assemblage de bâtiments vers lequel son escouade se dirigeait était en fait un gigantesque regroupement d'édifices et de gratte-ciels multi-colores, principalement violets: une cité Covenant. Jeff se pressa de redescendre, parfois en sautant dans le vide, et accouru vers le Capitaine Jackson.

- Mon Capitaine, affirma-t-il sur la SQUADCOM, il y a toute une ville Covenant de l'autre côté de cette rivière gelée! La plus grosse que je n'aie jamais vue. Peut-être même la capitale de Balaho!

- Dans ce cas, ne perdons pas de temps, répondit Adam. Si ce que vous dites s'avère exact, il est for probable qu'Axel se trouve enfermé ici. Soldats! Avancez! Le Spartan 094 ouvrira la marche. Toi, Wallace, tiens-toi loin de lui, il doit rester concentré. Spartan, vérifiez si la couche de glace devant nous est assez solide pour que nous la traversions. Exécution!

Et les humains poursuivirent leur progression dans le blizzard. D'incalculables flocons de neige s'abbataient sur le sol et des grêlons de la taile d'un couteau commençaient à s'ajouter. Le vent poussait les marines dans le dos et la température glaciale chutant semblait filtrer à travers leurs combinaisons. Seul le Spartan n'éprouvait aucune difficulté à s'adapter à cet environnement infernal. Une dangereuse tempête prenait lentement forme.

Freeman ne répondait pas sur la fréquence COM de l'escouade et cela inquiétait énormément James. Malgré le tempérament impulsif de l'adjudant, ce dernier aurait au moins prit la peine de répondre. Wallace de retourna vers Adam:

- Eh Jackson je crois qu'il y a un problème avec Freeman...Il répond pas.

- Bah il doit tout simplement être frustré ou bien il a peur de toi.

- Freeman peur de moi! Voyons! Non il lui est surement arrivée quelque chose. Il a du être capturé ou tué par les Covies.

Soudain, le Spartan revint en trombe du haut de la colline où il était parti faire une petite reconnaissance. Il apprit au groupe qu'à quelques kilomètres de leur position se trouvait probablement la capitale de Balaho. Il y avait de fortes chances pour que des prisonniers y soit amenés.

- Adam, on doit y aller le plus vite possible. Je ne laisserai pas l'adjudant Freeman sur cette planète merdique!

-Adam, on doit y aller le plus vite possible. Je ne laisserai pas l'adjudant Freeman sur cette planète merdique!

-Moi je ne laisserais pas Axel.

*Oh bordel, on est mal ...*

-Ok, la super-conserve, vous prenez 4 hommes dont Stasi et vous essayez de voir ou est Axel et l'adjudant. A cause de Freeman, l'effet de surprise est gâché, donc une fois que vous êtes sûrs, vous nous appelez et une longue bataille au corps à corps nous attendra. En attendant, tous couché dans la neige !


Tous comme un seul homme se couchèrent dans la neige, sur la colline pour se camoufler. Sans Jackson, la ruse aurait très bien pu marcher, mais son gros ventre débordant un peu sur les côté le faisait plus ressembler à un tas de neige fondue ou à galet géant, qu'à de la neige. C'est pourquoi Wallace lui jeta de la neige sur le dos.

Les hommes et les femmes de l'escouade se couchèrent dans la neige. Seuls Stasi et Jeff restèrent debouts.

- Ok, TCAO! On part pour une mission de sauvetage. J'ai besoin de quatre volontaires.

Tous les TCAO du groupe se levèrent comme un seul homme. Ils désiraient combattre.

- Pas possible... Bon, les trois devant, suivez-nous. Les autres, restez couchés avec les autres. Je passe devant. J'ai repéré un petit groupe de piétons plus au Sud, dans une vallée. Ils se dirigeaient vers une immense tour. Je suppose que ça pourrait être Freeman. Allons voir.

Et pour une nouvelle fois, les humains divisèrent leurs forces. Stasi ne disait rien pendant la marche, mais Jeff put analyser ses émotions grâce à son étonnant sens de l'observation. La Helljumper remuait et sa tête se balançait discrètement. Pas de doute: elle n'était pas très enjouée à l'idée de cette mission de sauvetage. Le Spartan savait qu'elle avait des difficultés avec Freeman.

Après une longue demi-heure de marche dans la neige et le froid, l'un des TCAO s'effondra dans la neige. Jeff se précipita sur lui pour le relever.

- Ça va, soldat?
- Oui... Seulement un grêlon... Sur ma tête...
- Mais vous avez un casque!

Jeff se retourna quand il entendit des cris derrière lui. Les trois autres Helljumpers étaient assaillis par des grêlons acérés. Jeff vit un petit rassemblement de rochers sur leur droite. Il le désigna du doigt et chacun y accouru pour s'abriter. Le vent était de plus en plus fort. Non sans mal, l'escouade parvint à se camoufler quasiment indemne. Jeff apperçut des nuages fortement épais apparaîssant à l'horizon. Quelques secondes suffirent pour comprendre qu'il s'agissait là d'un ouragan. Le Spartan s'empressa d'ouvrir une fréquence COM avec le Capitaine Jackson.

- Mon Capitaine! Ici Spartan zéro neuf quatre! Nous sommes submergés de grêlons. La températures chute à une vitesse phénoménale! Nous signalons un ouragan terriblement gigantesque en approche. À vous...

Évidemment, avec cette tempête, il y avait trop d'interférences pour une réception COM adéquate. Aussi, Jeffrey poursuivit ses appels d'alerte.

-Mon ...itaine! Ici Spar...éro neuf qua...sommes submergés de gr...lons....températu...tesse phénomé...gnalons un ourag...iblement gig...pproche. À vous...
-Je vous reçoit mal soldat, répétez !
-....
-Bon les gars apparement superman à des problèmes de température et un ouragan va arriver. trouvez vous une meilleur planque. Et ... Merde !

Adam avait regardé sa montre, il restait moins d'une heure. Plus loin c'était au tour du capitaine Ghalmi, alias Axel de passer à la torture.

Clara observa elle aussi sa montre : mois d'une heure avant l'interception de la flotte.

-Capitaines, c'est maintenant ou jamais !
-Reçu, carte blanche sergent.

Wallace en profita pour pousser une gueulante :

-Nan mais t'est pas fou ?! Tu va tout faire rater !

Clara ignora ces propos et commença à avancer en direction de cette étrange ville covenant.
Soudain, elle se figea lorsque une sirène déchira l'air. Instinctivement, elle se coucha dans la neige et ne bougea plus. Mais ce qu'elle vit la ravie : les covenants ne partirent pas à leur recherches, mais coururent d'abriter des grêlons dans le bâtiments. Elle s'adressa aux soldats et au spartan qui l'accompagnait :

-Les gars, c'est le moment ou jamais !

Ils avancèrent silencieusement vers les bâtiments. Pendant ce temps, Axel se faisait torturer.

La grêle était trop importante pour être ignorée. Secondes après secondes, les humains s'apparentaient davantage à des blocs de glace. Seul le Spartan était en état de combattre.

- Ok, TCAO! On avance jusqu'au bâtiment. Là, on pourra échapper à la glaciaiton.

Les soldats ne se firent pas prier. L'ouragan dans leur dos, il était impératif de se mettre à l'abris. Tous se levèrent et accoururent du mieux qu'ils le pouvaient sur quelques kilomètres jusqu'à ce que la tour Covenant soit finalement visible derrière l'épais brouillard.

- Courez!

Ce n'était plus qu'une question de minutes avant que la tragédie ne se produise. L'escouade se dirigea en hâte à la porte de l'édifice - Une immense porte violette. Plus qu'une question: Comment entrer?

Jeffrey réfléchit... Avec de gros efforts, un Spartan pouvaient péniblement utiliser la force pour ouvrir une porte de la taille d'un hunter, mais pas de la taille d'un titan. Toutefois, si Axel ou Freeman se trouvait prisonnier à l'intérieur de ce bâtiment, il devait y avoir une athmosphère oxygénée et chauffée. Il fallait trouver le puit d'aération qui filtrait le métane. C'était le seul moyen d'entrer dans la tour.

- Trouvons le puit d'aération! ordonna-t-il.

Les humains se dispersèrent autour de la tour circulaire d'une cinquantaine de mètres de diamètres à la recherche d'une entrée improvisée. Quelques secondes passèrent jusqu'à ce que Jeffrey trouve ce qu'il cherchait: une petite bouche d'aération ovale nichée à deux mètres du sol à l'arrière de la tour. Il appela ses compagnons et les hissa à l'intérieur. Dans les conduits de métane, il prit la tête du groupe et découvrit que la route s'arrêtait dans une salle parcourue de filtreurs d'air. Pour l'instant, l'air était toujours irrespirable et glacé. Les marines sortirent des conduits et suivirent le Spartan jusqu'à une petite pièce qui ressemblait miraculeusement à un sas. Une fois à l'intérieur, ils verrouillèrent les portes et lancèrent le remplacement du métane par de l'oxygène artificiel. Un voyant clignotant s'illumaina de mauve et la seconde porte s'ouvrit.

- Ok. À partir de maintenant, sortez vos armes et suivez-moi. C'est ici que le combat commence...

-Ok. À partir de maintenant, sortez vos armes et suivez-moi. C'est ici que le combat commence...
-Mes hommes, en formation V ! aboya Stasi.

Dans un couloir comme celui-ci, la formation V était une manœuvre à double tranchant. Les ODST occuperaient tout le couloir dans sa largeur, ce qui leur permettraient d'avoir des meilleurs angles de tirs si des ennemis approchaient. Mais pour les covies, cette formation leur permettait plus facilement de dégommer les humains. Cette manœuvre était utilisée dans des cas extrêmes comme celui d'une prise d'otage avec 45 minutes pour s'échapper. Le sergent se plaça derrière l'homme de fer, elle n'avait jamais combattue avec un spartan, c'était l'occasion de voir ce qu'il pouvait faire.
Ils avancèrent lentement, ne croisant aucun ennemis. L'ambiance était lourde, le spartan avançait en regardant de tous les côtés. Ils arrivèrent dans une salle remplie d'armes et de grenades covies, une armurerie en somme. La porte derrière eux se ferma, et celle de devant semblai verrouillée. Un ODST prit la parole, encore une grande gueule.

-Hum, j'peut troquer mon magnum contre un de leur fusil ?
-Règle numéro 18-B du guide du "parfait petit marine".
-Ne jamais récupérer d'armes ennemies si elles n'ont pas été utilisées sous nos yeux. Fuck it.

Soudain, la porte devant eux s'ouvrit laissant apparaitre cinq grognards en première ligne suivit de 4 élites. Tout le monde se mit en position de tir, mais Mr. grande gueule dit :

-Sergent, ils sont derrière aussi.

Clara risqua un coup d'oeil derrière eux et vit la moitié des ODST tournés, les armes braquée sur la porte par laquelle ils étaient entrés ou patientaient 3 brutes et 4 élites. Une situation figée commença alors, les marines défiant du regard tous les covenants présents. Le sergent pencha sa bouche vers le casque du spartan.

-Une idée chef ?

La situation était problématique et le Spartan aurait même pu qualifier cela d'un "accroc": huit Élites, cinq Grognard et trois Brutes à l'assaut d'une troupe de marines de cinq hommes et femmes pris en sandwich. Et en plus, un nouvel ennemi auquel il n'avait jamais été confronté et dont il ne connaîssait rien, ces espèces de gros singes aux poils brun-gris. Un assaut à tête baissée, dans une telle confrontation, n'était que pure suicide... Il fallait réfléchir à la situation. Quel était l'avantage des humains à ce moment?

... Et il comprit en une fraction de seconde.

Les Grognards portaient leurs masques de métane et les autres extraterrestres respiraient librement, ce qui signifiait qu'il n'y avait aucun métane dans la pièce, ce qui permettait à des humains, à des Élites et à des Brutes de respirer.

Or, les humains trimballaient des bes réservoirs d'oxygène...

- Tous à terre, marines! Et n'ouvrez le feu sous aucun prétexte!

Les quatre TCAO se couchèrent en un clin d'oeil. Le super-soldat en armure n'avait que deux ou trois secondes pour exécuter ce qu'il comptait faire. Il dégoupilla deux grenades à fragmentation et les lança une devant, une derrière. Les explosions souhaitées retentirent dans la pièce et le Spartan entra en action.

Un filtreur d'air était fixé au mur du fond, derrière les Brutes et quatre des Élites. Jeffrey y accourut avec se vitesse surhumaine, profitant de la diversion causée par ses explosifs. Son gant s'approchait du grillage fantaisiste du filtreur. Deux mètres, un, un demi-mètre... Jeff fut soudainement bousculé sur la droite et tomba à terre. Les trois Brutes semblaient avoir résisté à la grenade. Ce n'étaient pas des singes, c'étaient de véritables gorilles L'un d'eux possédait une arme préhistorique, tirant des projectiles perforant sur l'armure du Spartan, les épines ricochèrent et le bouclier énergétique de Jeffrey diminua de moitié. Il envoya un puissant coup de pied sur l'arme de la Brute et le frappa au ventre. L'extraterrestre poussa un hurlement, mais sa voix n'était pas parsemée de douleur...

C'était plutôt de la fureur

Il ouvrit grand sa gueule et poussa un cri de guerre assourdissant. Jeffrey dégoupilla une nouvelle grenade et la lui fourra dans la bouche, puis termina le travail avec un uppercut d'acier qui referma douloureusement la mâchoire de la bête en l'envoyant valser parmi les Élites.

Jeff se concentra à nouveau sur le grillage. Il s'apprêta à l'arracher pour de bon, mais une autre Brute le retint en l'aggrippant au cou. Le troisième gorille en profita pour assaillir l'humain de terribles coups au ventre. Le bouclier énergétique de Jeffrey fit ressentir une alarme stridente dans ses oreilles. Le temps était compté. La Brute qui le retenait relâcha soudainement sa prise. Une fois libéré, Jeff put alors encastrer le crâne de la dernière Brute entre son coude et la grille. Il regarda derrière lui et se rendit compte qu'une courte raffale de trois balles perforantes de 7,62mm avait troué la nuque de son oppresseur. De la fumée s'échappait du fusil d'assaut de Stasi. Il lui adressa un signe de tête de reconnaîsssance et arracha finalement la grille d'une main ferme.

Tous, même lui, furent projettés contre les murs face à la pression que le métane exerçait sur eux pour prendre la place. Les Élites, à court d'oxygène, gesticulaient avec horreur, voyant qu'ils s'étaient eux même enfermés dans cet enfer irrespirable et qu'il n'y avait plus aucune sortie possible. Ils finirent par rejoindre leurs frères défunts après seulement quelques secondes de résistance face au poison mortel de Balaho. Suite à cela, le Spartan put aisément se débarrasser de la dernière menace environnente: les Grognards. Il battit les quatre premiers au corps à corps, mais se réservait le cinquième. Il prit le sale chien au cou et lui aboya:

- Dis-moi où vous cachez les prisonniers!

- S'il-te-plait, ne me tue pas!

- OÙ SE TROUVENT-ILS?

Jeffrey ressera sa prise et le petit avorton finit par céder:

- Là haut... Au dernier niveau... Les... Prisonniers sont... En salle de torture...

Une expression de dégoût passa sur le visage de Jeff, voilé par son casque. Il pressa le cou du Grognard comme on presse un citron et les os du petit être se broyèrent en choeur. Il progetta l'extraterrestre sur le plancher ensanglanté et ordonna aux TCAO:

- Vous avez entendu? Tous là-haut! Et vite! Les prochaine pièces devraient être oxygénées, alors préparez-vous à voir des munitions dans tous les sens.... Et n'oubliez pas de prendre quelques armes de la technologie Covenant: ordre Bêta de la Section 3. En avant!

Stasi se releva avec les autres TCAO. Elle était impressionnée par ces exploits du spartan. Elle rechargea son fusil, puis elle se dirigea vers une arme rose covenant, avec des fines aiguilles roses qui sortaient au dessus. Elle avait évitée plusieurs dizaines de fois ces aiguilles, mais elle n'avait jamais eu l'occasion de s'en servir. Ca allait être marrant.

-Chef ! Je dois prévenir le commandement !

Elle ouvrit une liaison COM avec Adam Jackson et James Wallace. De toutes facons, ils étaient repérés.

-Capitaines ! On a localisé les otages, ca va nous mettre vingt minutes pour y aller et ressortir, sans compter les complications. Il restera donc une quinzaine de minutes pour nous évacuer, ca vous suffira ?
-C'est ok Stasi, répondit Adam. Bonne chance, nous on s'occupe voyage.

Une fois que tout le monde était prêt ils avancèrent vers ce qui semblait être un ascenceur. Elle réfléchit : elle se rappelait que le bâtiment était constitué de deux tours. Une grosse, et une plus fine mais plus grande que la première. D'après sa taille, cette tour ne pouvait accueillir qu'une seule salle par niveau. Donc, en se rendant au dernier niveau, ils se retrouveraient tout de suite dans cette salle de torture. Et connaissant les covenants, la salle de torture devait être la salle des prisonniers aussi. Pour qu'ils puissent assister au spectacle.

-Spartan, on ne sait pas ce qu'il y aura comme résistance.
-Faites moi confiance, time is running out.

L'ascenseur montait toujours. La salle de torture devait donc être à une distance d'au moins 200 mètres de sol. Avec d'ahiles signes de la main, Jeffrey ordonna aux TCAO de se placer su les côtés, deux à droite, deux à gauche. Il s'aggrippa au plafonier et prépara sa sonde en fibres optiques.

- Avec ça, on va savoir ce qui nous attend. À partir de maintenant, nous ne communiquerons que par des liaisons SQUADCOM sécurisées. Attendez mon signal avant d'ouvrir le feu.

Les TCAO retinrent leur souffle. Soit la mission réussirait, soit elle échouerait, mais il était sûr que le moment crucial se passait maintenant...

Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent sous une douce mélodie. Jeff abaissa soigneusement la sonde en fibres optiques. La sonde lui transmit tout ce qu'elle voyait sur son écran tête haute... À l'envers.

Il s'apperçut d'une bonne et d'une mauvaise nouvelle. La bonne: il n'y avait que des Grognards. La mauvaise: Ils étaient au moins une centaine et tous équipés d'armes à plasma ou à aiguilles. Derrière eux se trouvait une cellule de détention protégée par un bouclier antipersonnel indigo. Dans la cellule se trouvaient Freeman et plusieurs TCAO. Probablement l'équipe Bravo. Avec eux ronchonnait l'Adjudant Freeman.

Mais il ne voyait pas Axel. Le Capitaine Jackson lui avait précédemment envoyé une photo de lui, mais son visage ne correspondait à aucun des prisonniers découverts. L'ascenseur se trouvait au centre de la pièce. Il était donc probable que leur objectif se trouve derrière eux.

Jeff entendit des Grognards se chamailler. Ils portaient leurs masques de métane équipés de traducteurs. Tant mieux! L'air était remplie d'oxygène.

- Builbui, qu'est-ce qu'on fait de l'humain. On a menacé de lui verser l'onction de torture sur les parties reproductrice et il n'a toujours pas voulu nous donner les coordonnées de sa planète d'origine. Qu'est-ce qu'on fait?

- Cet humain ne nous est plus d'aucune utilité étant donné qu'avec ceux-là, il désigna les prisonniers dans la cellule, on a une bonne chance d'en faire craquer un. Débarrasse-toi donc du dûr à cuir...

Jeffrey n'avait plus le temps de comtempler. Il aboya sur la fréquence SQUADCOM:

- Lancez vos grenades! Et terminez le tout par un tir de barrage! Maintenant!

Les TCAO s'exécutèrent. Ils lancèrent deux grenades chacun et tirèrent dans tous les sens avec leurs MA5B, leurs pistolets M6D et les armes à plasma. La position que leur avait assignée Jeffrey leur procurait un merveilleux angle de tir.

Environ deux ou trois chargeurs plus tard, les derniers Grognards de devant étaient à terre. Mais il y avait malheureusement d'autres Grognards derrière l'ascenseur.

- On y va, paras de l'enfer! GO! GO! GO!

-Capitaines ! On a localisé les otages, ca va nous mettre vingt minutes pour y aller et ressortir, sans compter les complications. Il restera donc une quinzaine de minutes pour nous évacuer, ca vous suffira ?
-C'est ok Stasi, répondit Adam. Bonne chance, nous on s'occupe voyage.
Wallace regarda d'un air incrédule Adam.

-Bordel, on aura jamais le temps ! Et l'évacuation, on fait comment avec cette saloperie de méthane ?
-Calme toi James, y'a forcément un moyen ...

Adam réfléchit, une fois encore, tous ses cours lui revinrent en tête. "A chaque problème, sa solution ... MR JACKSON !" lui avait dit son instructeur, alors qu'Adam se concentrait sur ses fesses. Adam décida donc d'appeler Légion, son IA.

-Légion, si un véhicule venait à décoller de l'atmosphère de cette planète, combien de temps avant l'inflammation de celle ci ?
-3,4579 secondes, capitaine.
-Énumère moi les composants de l'atmosphère.
-Pas le temps de jouer aux parfaits petits chimistes, Adam !
-Justement si James.
-28% d'O2 dont 8% sous forme de glace, 0,2% de CO2, 4% d'Argon, 2% de kryptonite et environs 66% de méthane.
-Parfait.

Adam ouvrit une COM avec le QG à quelques kilomètres de là.

-QG ? Vous me recevez ?
-...
-QG Répondez !
-...
-La liaison est clean, l'informa l'officier des transmitions.
-ADAM ! A terre !

Il était le seul encore debout, alors le capitaine se jeta à terre et Wallace lui jeta de la neige sur le dos pour couvrir son gros ventre s'étalant un peu sur les côtés.

Une patrouille d'élite passa à côté d'eux. Ils reniflèrent l'air et se parlèrent. Les sept ODST, Wallace et Jackson retinrent leur souffle. Ils les avaient reniflé, mais le vent repoussaient leurs odeurs. Puis un des cinq élites désigna Adam, et leva un needler vers lui. Un bras sorti de la neige, celui de Wallace et envoya un couteau droit dans le cou de l'élite, qui mourut. Un des élite souleva un ODST proche de lui. Tous les autres ODST se levèrent de la neige comme un seul homme et visèrent les élites de leur mitraillettes, sachant tous très bien qu'ils ne pouvaient pas les utiliser.

L'élite, de la seule force de ses doigts écrasa le cou de l'humain, qui inonda la visière de son masque à oxygène de sang. La situation était bloquée, mais un élite saisi Wallace par le cou et le souleva du sol. Adam qui était resté couché se leva, le needler à la main.

-Vous ne touchez pas au capitaine ! C'est intolérable !

Les élite semblaient se moquer du gros homme. Adam se précipita sur celui qui soulevait Wallace et tambourina son armure de coup de poings.

-C'est intoléraaaable !

Adam se dégagea de l'élite et saisi le needler sur le cadavre de l'élite. Il ne savait pas l'utiliser et les élites le devinèrent. Adam, humilié par les rires de ses ennemis jeta le needler sur un de ceux ci. D'après ses suffoquements, Wallace allait bientôt mourir. En rebondissant sur l'armure, le needler fit feu et tira trois aiguilles qui se plantèrent dans le cou de l'élite tenant Wallace.

L'élite paniqua et essaya d'enlever les aiguilles mais elles explosèrent, projetant des gerbes de sangs violettes sur la neige. Wallace tomba sur le sol et Adam se projeta sur lui. Il était vivant.

-Arrggh ! Meerde !

Soudain, un accent hispanique grésilla dans sa COM :

-3 cibles en visuel , hostiles.

Quatre fantômes sortirent de la neige et coupèrent le cou des 3 élites.

-On est ce qu'il reste du QG capitaine, on a été attaqué.
-Ok, merci les gars. Légion, envoie nous quatre pélicans. Qu'ils arrivent sans utiliser leur réacteurs ! Juste les freins. Vite !

-On y va, paras de l'enfer! GO! GO! GO!

Clara avança accroupie. Le needler à la main, elle visa tous les grognards tour à tour, leur décochant des aiguilles qui explosaient. Les BR des ODST aboyaient derrière elle. Clara et Jeffrey se précipitèrent sur une sorte de brancard qui devait servir pour la torture, et le retournèrent sur le côté. Ça leur faisait un abri à l'épreuve des balles. Les autres ODST les imitèrent.

-1, 2, 3, 4, ouuuuh 5, 6, YEAH ! cria un l'ODST "Grande gueule" qui prenait un malin plaisir à dégommer ses ennemis.

Un bataille rangée débuta, une grenade collante tomba soudain devant Stasi. Elle la saisi du bout des doigts, et fit un violent mouvement d'épaule pour la détacher et l'envoyer sur un grognard devant elle. Le grognard en question agita les bras en se dirigeant vers ses camarades. Une explosion bleutée envahit la pièce.

-Hooollé ! firent les marines emprisonnés.

Jeffrey, plus loin, s'était isolé pour avoir les ennemis de côté. A un moment il n'eut plus de balles, Clara lui fit glisser deux chargeurs sur le sol. Puis, il y eut LE lancé. Tous les grognard s'étaient donnée le mot pour jeter leur grenades. Une vingtaine de grenades atterrirent près des ODST.

Wallace avait failli y laisser sa peau mais contre toute attente, Adam lui avait sauvé la vie. Bien sûre sans le vouloir mais le geste était là. Malgré tout, il doutait encore atrocement des capacités de combat de son homologue.

En se relevant, James alla vers le corps de l'Élite qu'il venait de tué et regarda son travail. Il avait vraiment un sacré bon coup de couteau! Il retira son arme du corps inerte et envoya un puissant coup de pied dans les côtes de la créature.

- Tiens saloperie de Covie! Va voir les autres connards de ton espèce!

Il se retourna ensuite vers Adam et lui lança:

- Putain! Ils nous ont remarqués à cause de ton obésité Jackson! Comment tu veux faire une mission discrète avec un surplus de poids aussi énorme....Honnêtement, tu devrais vraiment essayer ou plutôt...tu dois maigrir!

Il tourna les talons et s'apprêtait à se diriger vers son sac tomber plus loin quand il redit quelque chose de pratiquement inaudible et avec une incroyable difficulté:

- Merci Jackson...

Une pluie de grenades à plasma submergea les TCAO et le Spartan cachés derrière des brancards. Les grenades se collèrent aux couvertures. Jeffrey poussa alors le brancard du pied et l'envoya rendre visite aux Grognards. Les petits salauds n'avaient pas pensé à ça. Un explosion bleue résonna et propulsa une quinzaine de Grognards au plafond. Avec ses deux pistolets M6D, Jeff termina le travail. Ouf. Une centaine de petits démons de moins et ce sans perte.

Il se retourna et s'apperçut que l'un des TCAO avait été tué lors de l'explosion des grenades à plasma. Il n'avait pas réussi à se sauver à temps. Le Spartan s'approcha du cadavre et lui referma les yeux. C'était l'une des atroces réalités de la guerre...

- Mais merde! Vous venez, oui?

Jeff regarda derrière lui. Un humain uniquement vêtu de pantalons et de chaussettes était allongé sur un brancard. Son ventre était dépourvu de peau et fumait, tout rouge. Le Spartan reconnu le Capitaine. Il lui adressa immédiatement un salut militaire.

- Je... Je vous rendrais bien votre salut, mais je suis attaché...

Jeff reprit ses esprits. Il alla libérer le détenu. Il lui fut aisé de rompre les cordes plastifiées avec sa force brute. L'homme se leva et rendit le salut militaire au Sous-Officier. Le simple fait de lever le bras le fit souffrir le martyr. Il serra les dents et du sang coula sur tout son ventre. Jeff se dépêcha de couvrir la blessure avec de la mousse bio-chimique.

- Nous sommes venus pour vous sauver, Capitaine, affirma Stasi d'un ton ferme.

Un léger sourire passa au coin des lèvres d'Axel.

- Commencez par libérer les autres prisonniers. Préparez-vous. Nous partons dans cinq minutes.

Jeffrey apporta à l'Officier suppérieur la combinaison du marine qui avait trouvé la mort dans le combat précédent.

- Mon Capitaine, si vous voulez sortir, vous allez devoir enfiler ça. Il fait frais dehors.

- Mais cette combinaison a bien pu être endommagée au cours des précédents combats...

- Aucun risque... Le TCAO a été tué par l'impact avec le mur, pas par des brûlures ou des coupures externes.

L'adjudant Freeman et l'escouade Bravo venaient d'être libérés. Un TCAO s'exclama:

- Où est-ce qu'on va, maintenant?

- On rentre à la maison...

L'ascenseur continuait de descendre, et Jeffrey, Clara, les 3 ODST restants et les marines prisonniers dont l'adjudant Freeman attachaient le capitaine Ghalmi sur une table de torture qui lui servirait de brancard. On leur avait signalé que des pélicans étaient déjà arrivés. Le Spartan avait estimé qu'ils ne rencontreraient pas de résistances dans le bâtiment. Dehors, oui. Les needlers dans les mains des marines étaient là pour ça.

Ils leur faudrait escalader la colline qui surplombait la ville pour retrouver le commandement et les pélicans.
Ils arrivèrent devant la "porte" d'entrée. Tous enfilèrent leur masque à oxygène. La porte s'ouvrit.
Il y avait là une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne était que la grêle s'était arrêtée et la mauvaise étant qu'une ligne comportent une trentaine d'élites attendait, perpendiculairement à la porte.

-Je nous couvre avec les autre hommes, 4 hommes apportent le brancard aux pélicans.

Il devait bien y avoir une vingtaine de mètre entre la porte et les élites, Clara pu donc avec 3 ODST commencer à courir avec le brancard. Derrière les bruit des épines des needlers fusèrent. Du haut de la colline, une dizaine d'homme coururent dans la bataille en criant pour se donner du courage. On se serait crût à une époque barbare. D'ailleurs s'en était une.

Pendant la course, un ODST de l'autre côté se prit une épine violette dans le tuyau de son appareil à oxygène. Un filet d'air apparut à l'interstice du trou. L'ODST paniqua, essaya de l'enlever, mais l'épine explosa et bousilla son système à oxygène. L'homme tomba à terre en suffoquant. Ils ne pouvaient rien pour lui, l'air saturé de méthane le tuerai en cinq secondes. A cause de la perte de cet homme, le brancard fut déstabilisé mais Clara se mit à l'arrière du brancard pour empêcher le capitaine de tomber à l'arrière pendant la montée de la colline.
L'ascension se fit sans problèmes, mais ce que Clara découvrit la décontenançait. Un seul pélican était prêt.

-Mais bordel, pourquoi on a un seul pélican ? Il nous en faut au moins trois !

Adam arriva et lui expliqua :

-Oui mais seulement les pélicans les plus récents peuvent atterrir ici sans les propulseurs, les autre s'écraseraient. Ils nous en envoient un autre. Va falloir se serrer.

Ils mirent le brancard dans le pélican, puis la porte arrière se ferma. Rien d'autre.

-Alors ? Il décolle pas ?
-Non ! On doit tous décoller en même temps, sinon on cramerait.
-Ah ? Bon ben les copines, j'vais m'amuser moi, dit Grande-Gueule.

Clara vit Wallace retenu par Jackson.

-Laisse moi y aller j'vais les démonter ces cons !
-C'est trop dangereux ! Arrête !

Wallace le poussa si fort que JAckson tomba en arrière et roula tout le long de la colline comme un ballon. A partir de maintenant, tout le monde était impliqué dans le combat. Clara dévala la colline en courant, elle s'en voulait à mort, elle avait oublié quelque chose de primordial récupéré dans le bâtiment.
Elle détacha de sa ceinture les trois boucliers covies et les lança devant les ODST aux combats. Elle hésita à en lancer deux devant Jackson qui prenait beaucoup de place. Pour l'instant, six élites étaient morts, et aucuns dans le clan humains, mais cela faisait quand même du 24 VS 16. Mais ils avaient un atout considérable : un Spartan.

- Pour ceux qui ont des Needlers! Feu! Feu à volonté!

Heureusement, Jeff s'était précédemment emparé d'une arme à aiguilles. Il tira dans le tas d'Élites qui les gênaient en faisant bien attention de ne pas causer d'explosions trop importantes. Un marines venait de tomber à ses côtés, une aiguille ayant complètement perforé son sa combinaison de survie. Les humains n'étaient plus nombreux. Les Covenants avaient maintenant l'avantage du nombre: 16 contre 18. Le Spartan ne supporterait pas l'échec d'une nouvelle mission comme celle-là. Pas si près du but. Malgré sa cadence de tir considérable, il n'était pas dans son élément: L'oxygène et les explosion. Il devait à nouveau réflichir afin de trouver une porte de sortie à ce pétrin tout en préservant le plus de marines possible...

Il n'était toutefois pas impératifs que tous ces Élites voient la mort en ce jour. L'important était seulement de les ralentir...

La situation conférait un atout aux humains: il étaient sur la colline, alors que les extraterrestres étaient en bas. Jeff lâcha son arme et courut sur le bord de la colline. Il configura les options de communication de son écran tête haute sur extérieur libre et augmenta le volume et la portée au maximum. Il emplit ses poumons d'oxygène artificiel recyclé et s'écria du plus fort qu'il le pouvait:

- HÉÉÉ OOOH ! ! !

Un bourdonnement résonna dans le ciel. Et il ne s'agissait pas du second Pélican qui amorçait sa descente vers le sommet. C'était la neige et la glace. Jeff avait atteint son objectif: Un avalanche se tramait. Pas seulement de la colline où il était, mais de partout dans la région. Toutes les montagnes se plaignaient dans un tapage digne du tonnerre. Les Élites furent rapidement ensevlis sous les énormes masses de poudre blanche. Problème réglé.

Le Pélican restant se posa dans la neige. LEGION avait fait sa part. Les résistants commencèrent à s'entasser à l'intérieur. Jeff se retourna vers ceux-ci et exprima un léger sourire de satisfaction.

Mais avant qu'il n'ait pu faire un pas, le sol sous ses bottes se fendit Il entama une chute qu'il n'avait pas prévue. Était-ce la fin du voyage pour lui? Les Spartans étaient immortels. Mais que pouvait-il faire? Sa chute fut brusquement stoppée. Il releva la tête et ce qu'il vit le surprit.

Sa main droite était retenue par le Sergent Stasi et la gauche... Par l'Adjudant Freeman. Peut-être n'était-il pas trop tard pour que ces deux tourteraux se réconcilient. Mais ils ne le savaient pas encore...



Le blindage métalique du Pélican poussa une plainte stridente quand celui-ci décolla au travers du métane. Jeff était monté dans le second Pélican, avec les marines et les TCAO tandis que les Capitaines avaient préféré accompagner Axel... Au cas où il ne passeraient pas l'athmosphère. Jeff crut distinguer de la neige angloutissant la capitale. Peut-être n'était-ce que le fruit de son désir. Mais c'était une bonne nouvelle.



Par chance, il n'était rien arrivé de mal au cours du trajet de retour à travers le métane. Dans le hangar tribord du CSNU Support, Les marines purent enfin mettre le pied dans une zone non-polluée et purent enfin respirer de leurs narines. Le Spartan n'avait jamais autant apprécié d'être à bord d'un vaisseau spatial... Les marines et les TCAO se rendirent à leurs cabines personnelles afin de se préparer pour un débriefing tandis que les Officier se rendaient à la passerelle pour reprendre le commendement et quitter définitivement le système. Mais avant cela, Jeffrey avait glissé deux mots au Capitaine Jackson quant au fait de larguer un petit souvenir sur la planète inflammable...

Jeff retourna à sa cabine et retira son casque. Puis toute son armure, étape par étape. Lui aussi pouvait enfin respirer librement. Il revêtit son uniforme de Sous-Officier et se dirigea ensuite vers l'aire de cyogénie. Après avoir retiré ses vêtements, il pénétra à l'intérieur de l'un de ces sales tubes inconfortables et régla le réveil pour une demi-heure avant la sortie du sous-espace. La route serait longue étant donné que LEGION et les Officier de navigation devraient respecter le Protocole Cole avant de rentrer au bercail. Mais Jeff les laisserait faire. Son rôle était achevé. On n'avait plus besoin de lui. Il allait enfin pouvoir se reposer. Le couvercle du tube cryogénique se referma doucement sur son corps robuste.

- Mission... Accomplie!

La bataille fut courte mais dynamique, deux hommes étaient tombés, mais les élites furent congelés sur place avec cette avalanche. Le deuxième pélican arrivait, et le plus dur serait le décollage. Jackson n'avait rien dit aux autre mais pendant l'évacuation, ils avaient une chance sur trois de mourir.

Ils montèrent tous dans les pélicans et au moment de décoller Adam s'adressa aux deux pilotes :

-A fond.

Ce qui se passa derrière eux, personne ne le vit car Jackson avait prit la précaution de faire fermer les soutes.

C'était simple : le décollage et l'allumage des réacteurs des pélican enflamma le méthane, mais l'O2 sous forme de glace ralenti l'inflammation ce qui leur laissais trois secondes pour décoller. Avec les réacteurs à fond, ils se retrouvèrent hors de l'atmosphère de méthane en 5 secondes. La déflagration derrière eux fut immense, mais une fois encore, l'O2 en glace ralenti la déflagration. Jackson vit le résultat sur l'écran : une surface de 100 km à la ronde avait cramée, plus aucune forme de vie.

Ils arrivèrent à bord de l'UNSC Support, sous un tonnerre d'applaudissement et de hourra.
Une fois sur la passerelle de commandement, un débat commença : fallait il rayer cette planète de la carte ?
Tous les officiers à bord se criaient dessus, tous plus fort que les autres; ils étaient environs une quarantaine.
Jackson inspira fort et hurla de toutes ses forces :

-SIIILENCE !

A ce moment là, un télégramme lui fut transmit :

Nous sommes très impressionnés.
Rentrez à la maison, vous allez être récompensés.
Bravo à vous Sous-amiral Jackson.

Ce message lui fit l'effet d'une claque, il dut se retenir sur un marine pour ne pas tomber. Il était sous-amiral ! Il en avait tant rêvé ! Mais l'annonce de Légion lui avertissant que les covenant étaient à 5 minutes de tirer lui fit reprendre ses esprits.

Il se dirigea vers l'officier du CAM et fut surpris de découvrir l'arme chargée, et pointée en direction de la planète. Mais ce n'était pas lui le responsable, car non loin de la console de mise à feu se trouvaient le capitaine James P. Wallace. Il menaçaient de renvoie l'officier du CAM si il ne tirait pas immédiatement.

-James ...
-Ta gueule Jackson ! Ils doivent payer ce qu'ils nous ont fait, à nos familles !
-Ce n'est pas ...
-ADAM BORDEL ! Tu est orphelin, si ca se trouve tes parents sont morts dans ton accident à cause de covies !
-Aucun rapport.

Une lueur de folie brillait dans les yeux de Wallace. Le message du spartan résonnait dans sa tête :

-Capitaine, pour la sécurité de nos colonies, nous devons exterminer ces covenants.

-JACKSON ! Soit un homme pour une fois dans ta vie espèce de gros con de capitaine de mes deux !

Adam lui envoya une gifle, la plus forte qu'il put. Apparemment, elle lui avait fait mal car Wallace était par terre.

-C'est Sous-Amiral Jackson maintenant, capitaine Wallace. Gardes ! Enfermez cette homme dans les cellules, il est destitué du poste de second de l'UNSC Support, je le réaffecte sur l'UNSC Achille. le capitaine Ghalmi le remplacera.

Avant que Wallace fut emmené, Jackson s'adressa à lui et au reste de l'équipage.

-Nous avons tous perdu des proches dans cette guerre, nous voulons tous leur faire payer ! Mais sommes nous comme eux ? Allons nous nous rabaisser à un génocide ? Sur cette planète, il y a des enfants grognards, peut être même des femmes grognards, et par millions, et vous le savez !

Quelques tête se baissèrent, ou hochèrent.

-Allons nous nous rabaisser à leur niveau ? Vous pensez que c'est en trucidant des millions des leurs que la guerre va enfin finir et que la terre sera en sûreté ? Peut être que c'est en continuant ce genre d'action qu'un jours nos deux espèces pourrons vivre en paix. Alors faisons un vote, qui pour le génocide ?

A présent seule la main de Wallace était en l'air.

-Tu me dégoute, pourriture.

Il fut alors emmené. Jackson ordonna donc de faire le saut dans le sous-espace. Ils le firent, et un long voyage commença.

Ce fut une demi heure avant la sortie du sous espace que Stasi, Freeman, et Jeff furent convoqués sur le pont de commandement. Il voulait vérifier ce qu'il savait déjà. Tous se tenait droit devant le Sous Amiral, un de chaque côtés du spartan.

-Soldats, c'est grâce à vous que Axel à la vie sauve, et nous allons tous être décorés à l'arrivé. Qu'avez vous pensé de cette mission ?

-Qu'elle paraissait impossible mais ce ne fut pas le cas, Amiral.
-Et que si on ne foutait pas des ODST partout on aurait eu moins de pertes.

Clara empoigna alors Freeman par le col, son visage tout près du sien.

-Toi la ptite chaire à canon, tu peut aller te ...

Adam fit un signe à Jeffrey qui les sépara d'une seule main. Adam aboya aux visages de Clara et John :

-Maintenant vous aller arrêter ! A cause de vos différents on a perdu des hommes, oui ! Alors vous allez me faire le plaisir de vous serrer la main devant moi !

Aucun des deux ne semblaient disposés à le faire.

-Très bien, gardes, envoyez moi ces deux rebelles à l'isolement, ca leur fera les pied. Et j'oubliais : dans la même cellule, et petite si possible.

Seul Jeffrey restait là, l'air incrédule.

-Soldat, je vais les envoyer dans un programme d'ODST pour deux, on va les obliger à collaborer. Vous serez leur sergent instructeur. Je veut que vous les creviez à la tâche, ils le méritent.

Le super-soldat fit un salut et quitta la passerelle.

[FIN DU RP !
FAN FIC DE JAMES ET ADAM POUR LA SUITE,
RP DE CLARA, JOHN ET JEFFREY POUR LA SUITE,
BRAVO A TOUS, CE FUT UN BEAU RP].