Rendez vous ! [Pv Von Berg & Wellsey]

L'entrepôt était le théâtre d'un affrontement entre ce Von Berg et son pire ennemi. L'info venait d'un informateur du SNR qui les renseignait sur 40% de leurs infos. C'était donc une source essentielle. Les forces de la police avaient été prévenues pour que l'opération soit médiatisée en masse. Miller avait ses raisons. L'entrepôt était cerné par des voitures de police et les jeeps noires du SRN étaient en approche. Au volant du warthog de tête, John Miller conduisait nerveusement, le visage fermé et concentré. A son côté James Wellsey, le Spectre toujours en probation. Il avait été habillé en simple officier des forces spéciales pour l'opération et agissait sous l'identité de lieutenant Pride, au cas ou les journalistes l'interviewraient. A l'arrière su warthog de transport, des hommes des forces spéciales, prêt au combat.

-Rappelez vous, je le veux vivant, dit-il dans la COM. Puis il glissa à James : Vous me le prenez vivant par tous les moyens, puis on l'emmène aux locaux Est du SRN. Sa vie vaut probablement plus que la votre, Pride. Je ne veux pas de boulette.

John Miller fini sa course avec un dérapage devant les voitures de police, puis sortit avec le reste des hommes. L'entrepôt était cerné, et fermé par de lourdes portes en ferraille.

-Snipers en position, colonel. Cible en visuel. Surélevée, à 50m des portes.
-Parfait, placez le C4.

Les techniciens placèrent les charges sur la porte puis partirent se mettre à couvert. La porte explosa avec un bruit sourd, puis James et ses hommes entrèrent, armes à la main. Dieu les garde. Miller cria dans son mégaphone :

-Rendez vous ! Vous êtes cernés !

Invité

Ils avaient tous payés, les soixante-deux membres de l’organisation criminelle avaient été tués dans des conditions les plus macabres qui soient. Uns à uns il avait mis un terme à la vie des dirigeants de « l’Orbe noire » qui avait attentés à la vie de ses trois enfants et celle de sa femme, dévoilant chez lui un état schizophrénique particulier. Et maintenant c’était la fin de toute cette aventure qui avait duré dix ans… Il était temps de partir sereinement rejoindre les siens, une haine folle lui noua le ventre faisant ressurgir des émotions d’une grande puissance, si grande qu’une autre facette de « Mark » avait ressurgit, celle d’un homme beaucoup plus dangereux et prêt à répandre tripes et boyaux pour sa survie et réaliser un tout autre « plan ». Bien qu’une partie veuille résister, le corps de Mark se lève et s’arme considérablement, fusil à pompe, grenades, armes de poings. Mark était devenu l’une des terreurs des gangs, la bête noire de la police, le mangeur de traders, le sérial-Killer de la société, « Danny the Boy » il n’éprouve ni pitié, ni compassion…

Alors qu’il est immobile, le simple fait d’entendre autour du bâtiment les différents bruits le font s’agiter et prendre les devants, il se rue devant une porte en bois où les « très discrets » messieurs de la police s’affaire à placer leur C4. La porte de bois et plusieurs hommes doivent être devant, Danny place une grenade au sol, dégoupillée et retardée… La première charge explose laissant le champ libre au force de police qui s’engouffre avant d’être soufflée finalement par une puissante explosion assez puissant pour provoquée des cris, des pertes de membres, et assez de lumière pour que tout le monde comprenne ce qu’il va se passer…

Trois autres groupes d’interventions sont entrés à leur tour dans le hangar, mais rien ne laisse suspecter la présence de quiconque, sauf si la lumière et toute source d’électricité tombe brutalement…
Dans un noir total, la tension monte d’un cran, après quelques minutes sans bruits les lumières reviennent dans un endroit localiser, un haut promontoire, deux personnes –probablement du SRN- sont agenouillées et une autre et debout ligoté et cache la vue à tout tirs sur « Danny ». Deux canons sont pointés sur les hommes à genoux une grenade est serré par l’homme ligoté…

« Amenez moi votre patron où je leur fait sauter le caisson à tous ici ! »

Croyant à un bluff d’un homme pousser à bout, les forces de police avance à tort… Danny fait feu avec son fusil à pompe sur l’homme de droite faisant littéralement explosé sa cavité crânienne et envoyant les quelques morceaux restants sur les troupes plus bas.

« Je déconne pas ! Amenez-le ! Grouillez vous où j'appui sur ce putain de détonateur et je nous fais tous sauter sans exception ! »

Plus sérieux que jamais les policiers reculèrent tout en gardant en mire le principal objectif, deux policiers restent cependant à chaque entrée pour contrôler la viabilité des dires de l’homme. Dehors un gigantesque rapport inter-service devait avoir lieu pour savoir lequel des deux chefs, du SRN et de la police devrait aller pourparler avec le dangereux individu.

-Je vous emmerde capitaine ! L'homme à l'intérieur de ce bâtiment est plus dangereux que vous croyez ! Cela fait des mois qu'on le suit. Si vous voulez y aller et vous prendre une charge de pompe dans le crâne c'est votre problème !

Miller avait crié ceci au visage de l'officier en charge des forces de police, à quelques centimètres de son visage. En plus c'était son idée de faire venir la police ici. Comment cet homme se permettait-il de venir l'emmerder ? Il leva un bras vers l'entrée de l'entrepôt mais le capitaine avait l'air plutôt hésitant. Le colonel cracha à ses pieds, le fusilla du regard et entra d'un pas lent dans l'entrepôt. Il prenait un risque énorme, il n'avait pas de gilet pare-balle, pas de protection. Il était simplement vêtu d'un débardeur noir et d'un treillis militaire noir. Comme arme il avait simplement ses deux M6C rangés dans ses holsters sous les bras. Avant de s'engager définitivement dans le fourneau, Miller s'adressa aux reste des snipers dehors.

-La phrase code pour agir est "Nous avons tous un but". N'oubliez pas que je le veux vivant. Empêchez les journalistes de voir ce qu'il se passera à l'intérieur.

Il entra alors dans l'entrepôt, en rejoignant un homme blessé et en se tenant droit à coté de lui, les mains dans les poches. Il cherchait l'homme des yeux mais il se cachait, à l'instar d'un lâche. Étonnant. Il se racla alors la gorge et dégaina un de ses M6C pour tirer simplement une balle dans la tête de l'homme à qui il manquait une jambe. Évidemment, Von Berg l'avait vu et c'était bien l'intention de John Miller.

-Tu vois Iceberg ? Je n'ai rien a faire de mes hommes. Je n'ai rien a faire de ma propre vie, sinon je ne serais pas venu. Tu peux tous nous tuer, cela ne te ramènera pas ta famille. Et tu ne les reverra plus, parce que l'autre vie n'existe pas. Mais j'imagine que si tu m'a fait venir, ce n'est pas dans l'intention de tous nous faire sauter. Qu'est-ce que tu veux ?

Pas de tremblements, Miller se tenait droit et se débrouillait pour le prendre de haut ou qu'il soit. Cet homme ne ferait pas de bêtises ce soir, il avait un but, comme nous tous.

Invité

-Tu vois Iceberg ? Je n'ai rien à faire de mes hommes. Je n'ai rien à faire de ma propre vie, sinon je ne serais pas venu. Tu peux tous nous tuer, cela ne te ramènera pas ta famille. Et tu ne les reverras plus, parce que l'autre vie n'existe pas. Mais j'imagine que si tu m’as fait venir, ce n'est pas dans l'intention de tous nous faire sauter. Qu'est-ce que tu veux ?

Von Berg –si c’était bien lui…- ricana quelques instants avant de reprendre.

« Tu ne vois pas d’inconvénients à ça alors… »

Le fusil à pompe chargé sur la tempe du deuxième homme à genoux, fit feu éclatant de nouveau un crâne et jetant ses résidus sur Miller situé plus bas. Danny était fou de rage, et pour lui rien n’était à perdre et encore moins à gagner…
Il avait en otage son dernier rempart le gardant en vie de Miller, bien que désillusionné sur la présence plus que probable de Snipers postés sous touts les angles.

« Ce que je veux c’est simple ! C’est très simple connard ! Te raconter la vérité ! Mon dossier t’en as même pas la moitié ! Et tu sais pourquoi mec ? Parce que je l’ai effacé et falsifier il y a deux ans en remontant une faille au sein du SRN, et je peux te dire d’avance que les deux connards que je viens de buter étaient deux taupes pour une organisation criminelle ! C’est grâce à eux que je n’existe pas ! Ils le savaient et ce pauvre con qui tient la grenade là il sait plein de truc lui aussi ! Sauf qu’il ne parlera pas ! Alors moi je fais à ma manière, dans le trash et l’obscène. Alors amène tes larbins et qu’ils écrivent et modifie tout ! GROUILLE ! »

Danny était à peine stressé mais juste ce qu’il fallait pour comprendre que c’était la solution de la dernière chance…

C’était vraiment un fou dangereux ce type, mais James aimait ce genre de comportement, il n’avait pas du tout peur, il ne la ressentait plus depuis fort longtemps, depuis qu’il était devenu spectre enfaite. On lui avait donné une simple armure noire d’ODST du SRN pour cette mission et il se nommait Pride, lieutenant des forces spéciales. Il se sentait presque nu sans son armure, il ne la quitté presque jamais, elle était comme une seconde peau, mais aujourd’hui il ne l’avait pas. Il allait devoir faire sans. James avait activé sa vision nocturne, le hangar était plongé dans le noir total, lui et son équipe d’intervention se trouvaient dans les escaliers. Le spectre observait discrètement Miller qui était au milieu d’une pièce et venait d’assassiner un de ses hommes. Cependant, l’homme du SRN ne broncha pas, il avait l’habitude aux sauts d’humeur du colonel même si le plus souvent celles-ci avaient un but.

James se souvenait des ordres de Miller, le prendre vivant, même si cela allait paraître difficile vu qu’il venait d’exécuter un autre otage. Le spectre profita que l’attention du suspect soit détournée par le colonel Miller, pour que lui et trois de ses hommes se faufilent dans la pièce et se cachent derrière un petit container. Le criminel n’avait absolument rien vu de la petite opération qui était entrain de se faire derrière son dos. Mrs.Green informa ses hommes à l’aide d’une série de signes militaires que la cible se trouvait sur une passerelle qui surplombait la pièce du hangar. James jeta un coup d’œil à sa droite pour voir Miller faire un signe d’agacement pour signifier que la requête de l’individu ne serait pas accepté, puis quitta la pièce par les escaliers qu’avait emprunté l’équipe d’intervention du SRN. Un silence inquiétant régnait dans la pièce, un silence morbide.

Le spectre essayait de trouver une stratégie pour parvenir jusqu’à la passerelle le plus discrètement et rapidement possible. Il vit grâce à sa vision nocturne un escalier de maintenance caché dans l’ombre qui menait au fugitif. Si les quatre hommes décidaient de choisir ce plan, ça serait un échec et mat pour le criminel en quelques secondes seulement.

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