Premier contact - Les mercos de la BRC [Ouvert aux BRC]

Le sifflement des hélices se tut lentement. Seul restait le bourdonnement dans les oreilles du pilote. Ce dernier soupira, puis enleva son casque. Un vent d'une fraîcheur relative lui caressa doucement le visage. Il s'était engagé à la BRC comme mercenaire le mois précédent, après un entretien concis. Un agent lui avait fait passer des tests, remplir des papiers, et avait enregistré son parcours avec un dispositif de capture audio. Il n'avait fallu attendre que dix jours pour recevoir sa fiche d'acceptation. Un simple papier, dans une simple enveloppe. Un simple courrier, doté d'une grande importance.

Liossenel fut tiré de se rêvasserie par un mécanicien du hangar-02. Ce dernier lui fit signe de descendre. La façon de secouer ses cônes lumineux étaient unique. Le pilote reconnu Chuck. Attrapant son casque, dans lequel il fourra ses gants et quelques papiers, l'ODST lança la fermeture du cockpit, puis rejoignit le sol. Il rejoignit le vieux mécano en quelques pas. Les deux hommes s'échangèrent ensuite une poignée de main et une tape sur l'épaule.

"-Salut Chuck. Tu t'occupes d'elle?
-Tout à fait mon grand! Ta bestiole est entre les mains de mon équipe!
-C'est une bonne nouvelle. Liossenel sortit le papier de son casque. Tu pourrais me faire tout ça?
-Mmh, fais moi voir voir ça? Mmh...Mmh... Oui, tout à fait!
-Combien de temps?
-Mmh, et bien, sachant qu'il me manque des gars, et qu'ils sont remplacés par deux stagiaires, je dirais trois jours. Est-ce que ça te convient, mon grand?
-Affirmatif, Chuck. Je ne repars pas. Les deux hommes s'installèrent à l'avant du véhicule chargé de tracter le falcon dans le hangar. Le vieil homme mis le contact, empoigna le volant et se mit en route, l'ODST à ses cotés.
-Alors ça y est, tu nous rejoins?
-Affirmatif. Le mécano attendit une suite de réponse, mais celle-ci ne vint pas. Le nouveau mercenaire admiré la vue.
-Tu verras mon grand. Ici on se plait vite. Plus qu'à l'UNSC.
-Ne parlons pas d'eux. C'est qui ces bonhommes? Liossenel désigna un groupe de mécano pourvu de tenue différentes.
-Aaah, eux! HAHAHAAA! C'est les têtes pensantes de notre ingénierie. Ils viennent de temps à autre voir comment se porte nos bestioles, poser des questions, afin de faire des améliorations en fonction des besoins.
-Mmh... Je vois. Je descend là, Chuck.
-Et, bien reçu! Fais attention à toi mon grand, OK? Ta belle sera au dock C-72. J'y suis de l'aube au crépuscule. Hésites pas à passer.
-Merci Chuck. Je passerai peut-être."

Une fois le véhicule arrêté, le mercenaire mit pied à terre, et prit immédiatement la direction du couloir central. Il arpenta ainsi une bonne quantité de couloirs et d'escaliers et croisa nombres de personnes, de tout horizons. Des soldats en tenues noires, des marines aux armures repeintes, des gradés, beaucoup de mécanos, et de personnels de bureau.Il y avait des jeunes, des âgées, et même quelques vieilles personnes. Au bout de son interminable traversée, Liossenel atteignit un long couloir pourvu d’ascenseur sur toutes sa longueur. Il en appela un, le premier du coté droit. La porte s'ouvrit de suite. Il consulta la fiches d'instructions qui lui avait été donné. Il sélectionna le bouton "1Er - terrasse". La descente dura moins d'une minute. Le mercenaire ne profita donc pas de la musique d’ascenseur soporifique.

Une fois sorti, il atteignit une grande terrasse, pourvu de table d'un mètre sur un mètre, cernée d'une chaise à chacun de ses quatre cotés. Assit à certaines places, il y avait un vieux sergent chauve, deux secrétaires piaffantes, trois mécanos profitant du calme, et un homme. Étrangement, ce dernier avait les cheveux mi-longs, et une tenue civile. Malgré l’étrangeté de la situation, personne ne semblait rien remarquer. Ainsi fit donc l'ODST. Et en parlant d'ODST et d'étrangeté, deux gamins d'une dizaine d'année se plantèrent devant le mercenaire, admiratif, fixant le casque qu'il tenait sous le bras avec admiration. D'un geste lent, avec son bras libre, il ébouriffa les cheveux de l'un d'eux puis les dépassa. Apercevant d'autres enfants et civils, Liossenel comprit que cette zone était une zone mixte. Ce qui lui sembla plus tard logique, après avoir parlé avec le gardien de la zone résidentiel, un homme noir de grande taille coiffé d'une casquette de Baseball bleu.

"-Bonjour. Liossenel Ashfox, matricule X-29. Je viens prendre mes quartiers. Le mercenaire tendit une carte plastique noire, frappée du logo des BRC et de son matricule.
-Mmh, oui, votre arrivée est bien prévu pour aujourd'hui. D'après le registre vous serez... appartement 222, deuxième étage, bâtiment A. Voilà vos clés.
-Bien.
-Pour information, le couvre-feu est à 22 heures pour les civils, et à minuit pour les militaires. Les animaux sont autorisés avec accord du concierge de votre bâtiment. Si vous souhaitez héberger de la famille, un formulaire spécifique doit être rempli un mois à l'avance. Un règlement complet est à votre disposition sur votre terminal interne, chez vous. Bienvenue parmi nous, monsieur Ashfox.

L'homme fit un salut de la main pour accompagner son annonce. Le nouveau résident répondit d'un léger hochement de tête, puis pénétra le bâtiment.