Kanat Unggoy, Ultra Domo
Nombre de messages : 14 Localisation : Là où le maître lui a dit d'être. Humeur : Perdu :( Date d'inscription : 23/09/2008
| Sujet: Complexe Médical Secret de Sanghelios Ven 26 Sep 2008 - 18:39 | |
| 1. Bruits, Agitation, Précipitation, Panique. _ Je viens d’être sortit d’une espèce de coma. Ce fût brusque, impromptu, incohérent. J’ouvris les yeux, comme éveillé par une brusque et puissante décharge électrique, tentant désespérément d’aspirer de l’air, mais ne le pouvant pas. Un tuyau transparent enfoncé profondément dans ma gorge. Je me crispe, me cambre, agrippant mes doigts blêmes au matelas sur lequel je suis allongé. Une sensation d’étouffement m’envahis. Je ne vois rien, rien qu’une forte dominante de blanc. Que m’arrive-t-il ?! Je me tords, tente de me redresser. Un gargouillant à la fois terrifiant et étrange sort de ma bouche. Je vois peu à peu ce qui m’entoure. Je perçois des bruits, trop nombreux, trop forts, trop rapides. Je ne sais pas où donner de la tête. Mon cœur s’emballe. J’étouffe, aidez moi ! Une main m’immobilise fermement. Non ! Je gigote en tous sens. Lâchez-moi ! Je sens du froid sur mon cou, puis quelque chose s’enfoncer à ce même endroit. Le peu que je voyais tourne. Laissez-moi. Je. Ne. Veux. Pas… Que m’arrive-t-il ?! Que…_ Le Sangheili nommé Kon’Terimee arrêta de faire pression sur l’épaule de son sujet et enleva sa main en le voyant se replonger dans son sommeil artificiel. Le Bip des machines de contrôle des organes vitaux se calma, pour retrouver un rythme normal. Ils l’avaient échappée belle… Encore quelques secondes d’excitation, et tout capotait. Il enleva la seringue du cou de l’humain, et la confia à une de ses assistantes. Le sang rouge rubis de l’humain perla là où s’était trouvée la longue et fine pointe métallique emplie de sédatif. Sans prendre le temps de souffler, le chirurgien Covenant réclama une aiguille et du fil. Il referma ensuite avec application l’ouverture qu’il avait pratiquée au niveau de la nuque du jeune homme. Une fois ceci fait, il posa ses instruments sur la tablette en métal qui produisit un son désagréable, ordonna une désinfection de la plaie maintenant recousue mais toujours un peu suintante, et demanda à ce que son patient soit lavé et habillé un peu plus décemment pour sa visite à son réveil. Il précisa qu’il ne faudrait pas le déranger avant le lendemain. Il quitta ensuite la salle asceptisée, enleva son masque chirurgical qu’il jeta. Il se pencha sur un lavabo, se leva les mains soigneusement. Après cela, il sortit et se dirigea d’un pas vif vers une petite salle où il se changea, récupéra ses effets personnels. Il alla ensuite à l’accueil, traversant des couloirs blancs, croisant ses collègues et les saluant. Il déposa son bilan de la journée, puis partit. Il emprunta son trajet habituel, le plus direct pour rentrer à sa demeure. Une fois arrivé, il posa sa mallette emplie de paperasse sur une chaise, et s’assit à son tour. C’est à ce moment là, oui, seulement a cet instant, qu’il se laissa aller, et poussa un soupir lourd de fatigue. Instantanément il se détendit, abandonna sa raideur habituelle, s’avachit contre son dossier, et mit sa tête entre ses mains fines et habiles de méticuleux neurochirurgien. Le sujet N°5012 était fin prêt. Ou presque. L’opération finale qui clôturait le programme avait été effectuée cet après-midi, et visiblement tout s’était bien passé. L’humain avait survécu, et demain ils sauraient si tout cela avait bel et bien fonctionné. Kon’Terimee l’espérait vivement, car si c’était le cas, il n’aurait alors plus qu’à suivre de loin la stabilité de son cobaye, et il aurait droit à une promotion plutôt conséquente. Et les Prophètes avaient beaucoup misé sur cette expérience peu commune, mais qui risquait de se révéler fort utile. Demain, il saurait si l’humain Arthur Nenon avait réellement la mémoire effacée, contrôlée, et prête à être manipulée. Si c’était le cas, il allait s’avérer être une arme indispensable et très importante. Le Sangheili ferma les yeux, et se rassura mentalement. Il avait forcément réussit son coup, c’était indéniable. | |
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