SpitFire Anonyme
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| Sujet: Examen de passage du SRN, la barbe... (PV Miller) Sam 18 Déc 2010 - 22:07 | |
| Bordel y'a rien de pire qu'un voyage en avion les yeux bandés vers une destination inconnue mais ou vous présentez malgré tout que ça ne vous plaira pas.
Je n'est pas quitté mon amure nouvellement acquise depuis qu'on me la gentiment placée sur le corps. Et croyez-moi pour pisser c'est pas joyeux... En contre partie je me sens super léger, ce qui n'est pas pour me déplaire dans un sens.
C'est dingue le nombre de truc auquel on pense quand on a les yeux bandés, votre ancienne vie, votre ancien boulot, comment vous avez pus arrivé jusque la etc etc.
Une putain de secousse fit trembler l'appareil, je ne pouvais en déduire que deux choses : On était arrivé, et le pilote avait dut avoir son permis dans un kinder surprise à la période de noël. Toujours est-il qu'on eut la gentillesse de me virer mon bandeau, que je puisse admirer l'énorme hangar dans lequel on m'avait conduit pour des raisons encore obscures.
En face de moi, rien, mais inconsciemment je me doutais que le vide allait être combler tôt ou tard, sinon pourquoi m'amener ici ?
Pour finir on me laissa seul avec pour seules instructions d'attendre, quoi j'en sais rien, juste attendre...
Alors je me suis allumé une clope tranquillement et j'attendis que quelqu'un ou quelque chose bouge son gros cul pour me dire ce que je foutais la... | |
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John Miller SRN, Ancien directeur recherché
Nombre de messages : 2273 Age : 31 Localisation : Terre; Siège du gouvernement. Humeur : Nerveux. Date d'inscription : 21/03/2009
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| Sujet: Re: Examen de passage du SRN, la barbe... (PV Miller) Mer 22 Déc 2010 - 3:02 | |
| Je me dirigeais tranquillement dans le hangar, vers ou le "colis" devait être arrivé maintenant. Il était tôt, très tôt : 0500 heures, par là. J'espérais que mon client avait les idées claires car ce que je lui réservais était plutôt rude. Treillis militaire noir, béret militaire noir, rangers fraichement cirées, mains dans le dos et cigare à la bouche, comme d'habitude. J'arrivais dans le hangar et vit la boite de conserve de loin. Inexpressif, je me dirigeais vers lui et attendait son salut pour me présenter, bien que c'était inutile au vu de ma popularité.
-Repos soldat. Colonel Miller, SRN. Suivez moi.
J'avais lu le dossier de l'agent trois fois. Tout en se rendant à l'autre bout du hangar, je lui lançais :
-Vous savez pourquoi vous êtes là soldat. Vous êtes le résultat d'un projet top secret du SRN. Vous êtes et serez le seul à posséder ce prototype d'armure. Vous servirez le SRN en tant qu'agent, et vous occuperez des problèmes intérieurs aux colonies. Mais comme cette armure est nouvelle pour vous, je veux que vous la maitrisiez parfaitement avant la fin de cette journée.
Nous arrivions près d'un des coins du hangar. Un escalier métallique montait à une porte, plus haut. Celle ci menait à la pièce avoisinant le hangar. Un autre hangar immense en fait, mais aménagé comme un terrain d'entrainement. Je m'engageais dans l'escalier et montait vers mon poste d'observation après avoir indiqué au soldat qu'il emprunterait la double porte, sous l'escalier. Le voilà dans le même hangar que moi, mais à la place de la victime testée. Devant lui : un labyrinthe aux couloirs un peu plus larges, il devrait atteindre l'objectif et se repérer. Les murs étaient immenses, ce qui empêchait le sujet de passer au dessus. Ils étaient aussi tous en acier, unicolore, de façon à ce qu'il s'y perde totalement. J'appuyais sur le bouton pour activer le microphone et parlais au soldat.
-Très bien. Cette première partie de votre entrainement est un labyrinthe. Classique. Vous allez devoir trouver le drapeau rouge posé dans un des couloirs et le ramener au point de départ en moins de 5 minutes. Des hommes armés patrouilleront et tirerons à vue et à balles réelles. Vous ne devez pas les tuer, juste les mettre hors combat. Évidemment, vous ne serez pas armée dans cet exercice. Préparez vous, un, deux, trois, c'est parti.
La sonnerie de début retenti dans le hangar géant. Les néons blancs s'éteignirent pour laisser place à de la lumière rouge, mal-éclairante. Tout ceci n'était qu'une mise en bouche, une formalité. La suite serait bien plus difficile, oh que oui. | |
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